Recrutés durant l'intersaison pour un montant total d'environ 50 M€, Elye Wahi, Ismael Koné et Lilian Brassier ont été poussés vers la sortie au cours de ce mois de janvier. Les dirigeants de l'Olympique de Marseille adoptent désormais une approche différente avec les joueurs en situation d'échec.

L'OM n'a plus de temps à perdre. Après s'être traîné des flops trop longtemps ses dernières saisons, à l'image de Kevin Strootman ou plus récemment de Vitinha, le club olympien a changé de méthode et n'hésite pas à exfiltrer très tôt les joueurs qui ne donnent pas satisfaction. Ainsi, Elye Wahi a été officiellement cédé à l'Eintracht Francfort et les Phocéens sont parvenus à récupérer leur mise estivale, soit 25 M€.

L'OM veut également échanger Ismaël Koné contre un Rennais, Amine Gouiri, et espère se débarrasser de Lilian Brassier, qui n'a pas donné satisfaction sur les six premiers mois de la saison. Outre les performances, ce sont surtout les attitudes qui ont condamné ces trois éléments et ont poussé le club à les mettre sur le marché.

Une exigence très élevée sur l'état d'esprit

Roberto De Zerbi, en qui Pablo Longoria et Mehdi Benatia ont une confiance totale, a expliqué à plusieurs reprises qu'il attendait de ses joueurs un état d'esprit irréprochable. Le technicien italien n'avait d'ailleurs pas hésité à secouer quelque peu Wahi, Brassier et Koné lors de la première moitié de saison.

Il peut faire mieux, expliquait notamment le natif de Brescia au sujet d'Ismaël Koné fin novembre. Il n'a utilisé qu'une infime partie de son talent jusqu'à présent. Il a besoin d'un déclic mental, sinon il ne pourra pas exploiter l'intégralité de son potentiel.

Selon RMC, l'OM abonde dans le sens de son entraîneur, souhaitant “instaurer une exigence intraitable dans le mental, le comportement et la combativité” depuis plusieurs mois, comme on avait pu le voir avec le cas Jonathan Clauss. En ce sens, le 2ème de Ligue 1 ne veut désormais “plus perdre de temps” avec des joueurs qui ne donnent pas satisfaction au niveau de l'investissement.

Les recrues ne disposent visiblement pas de passe-droit et de temps supplémentaire. Ainsi, l'OM “préfère acter des échecs rapidement, plutôt que de laisser trainer les choses“, écrit le média. Un choix qui permet aussi au club de “s'y retrouver financièrement“, comme le montre la vente d'Elye Wahi.

Le reste du groupe et les futures recrues sont prévenus.