OM : le faible temps de jeu de Jonathan Rowe expliqué

Recruté durant l'intersaison, Jonathan Rowe a vu son temps de jeu se réduire depuis deux mois malgré de bonnes prestations en début de saison dans un rôle de joker. L'axe de progression de l'Anglais serait clairement identifié.

Lors des dix derniers matchs de l'OM, Jonathan Rowe n'a pas dépassé une seule fois la barre des 30 minutes de temps de jeu et ses prestations ont été relativement décevantes dans l'ensemble, hormis une passe décisive sur la pelouse de Saint-Étienne en Coupe de France fin décembre (0-4). Fin 2024, Roberto De Zerbi avait déjà dévoilé les trois axes d'amélioration de Rowe, mettant notamment en avant l'importance du “sacrifice”.

Rowe est fort mais il vient d'un championnat différent. En Angleterre, le rythme est plus fort et les habitudes sont différentes. Le talent, il l'a, c'est sûr ! Il faut cependant qu'il soit disponible, humble et qu'il ait le sens du sacrifice pour s'améliorer au quotidien“, expliquait le natif de Brescia.

Visiblement, l'ex-joueur de Norwich n'est pas vraiment parvenu à faire changer d'avis son entraîneur.

Un joueur trop individualiste ?

Dans un article qui lui est consacré, nos confrères de La Provence ont recueilli les propos d'un proche du vestiaire, qui explique son faible temps de jeu par son côté trop individualiste.

Il a tout pour réussir mais il doit comprendre qu'ici, il doit avant tout jouer pour la ville et pour l'OM, pas pour lui“, confie cette source du quotidien régional.

Avec le départ d'Elye Wahi, Jonathan Rowe est pour l'instant l'option n°2 de Roberto De Zerbi au poste d'avant-centre. À moins que le jeune Robinio Vaz ne passe devant dans la hiérarchie. Sa bonne entrée en jeu à Strasbourg plaide en tout cas en sa faveur. Ce week-end, sur la pelouse de Nice, les deux hommes sont entrés en jeu au même moment.

Une chose est sûre, Rowe devra gommer cet aspect de son jeu pour retrouver la confiance de son entraîneur et avoir un vrai rôle en fin de saison.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.