Mauvaise nouvelle pour l’ASSE avant d’affronter l’OM

Seizième de Ligue 1 et sur une série de cinq matchs consécutifs sans victoire, l'AS Saint-Étienne se déplace sur la pelouse du stade Vélodrome pour défier l'Olympique de Marseille ce week-end, dans le cadre de la 22ème journée de Ligue 1. Le club forézien a cependant reçu une mauvaise nouvelle avant d'affronter le dauphin du Paris Saint-Germain.

Après avoir remporté les deux premières manches sans concéder le moindre but en championnat (0-2), puis en Coupe de France (0-4), l'OM va affronter l'ASSE pour la troisième fois en l'espace de deux mois ce samedi, au Vélodrome. Forts leur succès face à l'Olympique Lyonnais (3-2) et à Angers (0-2), les hommes de Roberto De Zerbi vont tenter d'enchaîner pour consolider encore davantage leur deuxième place au classement, eux qui comptent déjà six longueurs d'avance sur l'OGC Nice.

La dynamique est évidemment bien différente dans le Forez, puisque les coéquipiers de Gautier Larsonneur, toujours à la lutte pour leur survie dans l'élite, restent sur deux défaites assez lourdes à Lille (4-1) et face au Stade Rennais new look d'Habib Beye, qui a visiblement trouvé la clé de la réussite (0-2).

Un parcage stéphanois vide au Vélodrome

Malheureusement, les joueurs d'Eirik Horneland ne pourront pas compter sur le soutien de leurs supporters en Provence dans la mesure où les fans de l'ASSE ont été interdits de déplacement pour cette rencontre. Une décision “attendue”, puisque les Marseillais avaient été privés du déplacement à Geoffroy Guichard à deux reprises au mois de décembre.

Alors qu'une pluie de critiques s'abat sur le mercato de l'ASSE, les Verts devront trouver les ressources, sans leurs supporters, pour ramener quelque chose de la cité phocéenne. En cas de défaite, couplée à un match nul du Havre et à une victoire de Montpellier, les Stéphanois pourraient se retrouver lanterne rouge de Ligue 1 au soir de la 22ème journée.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.