Mercato - “10% de chances”, le Bayern résigné avec une cible à 140M€

Leader de Bundesliga avec 8 points d'avance sur son dauphin, le Bayern Munich est bien parti pour s'octroyer le titre de champion d'Allemagne. Pour autant, l'effectif de Vincent Kompany pourrait connaître quelques modifications durant la prochaine intersaison.

Alors que le Bayern Munich s'apprête à défier le Celtic Glasgow en barrage de Ligue des Champions, la formation bavaroise fait l'objet de plusieurs rumeurs mercato depuis une dizaine de jours. La semaine dernière, on apprenait notamment qu'Harry Kane avait renoncé à un départ à 80 M€ lors du mois de janvier alors que, dans le même temps, Alphonso Davies a donné son accord à ses dirigeants pour prolonger son contrat et ce, malgré l'intérêt prononcé du Real Madrid.

En parallèle, l'avenir de Joshua Kimmich n'a, en revanche, pas encore été tranché et le Rekordmeister craint de voir l'international allemand quitter le club gratuitement au mois de juin prochain. Mais le Bayern Munich n'a pas prévu de rester immobile, comme l'a confié son président Uli Hoeness.

“On veut signer Florian Wirtz”

Dans les colonnes de Bild, le dirigeant bavarois a d'ailleurs été totalement transparent sur sa volonté de recruter Florian Wirtz, qui fait le bonheur du Bayer Leverkusen depuis 2020. Hoeness s'est malgré tout montré pessimiste quant à l'issue de ce dossier.

On veut signer Florian Wirtz, a lâché l'ancien international de la RFA. Il y a trois parties impliquées, il a toujours un contrat sur plusieurs années avec Leverkusen. Je dirai que nos chances s'élèvent à 10%.

Auteur d'une première moitié de saison une nouvelle fois impressionnante avec 15 buts et 11 passes décisives en 33 matchs toutes compétitions confondues, Florian Wirtz est évalué à 140 M€ par Transfermarkt. Sous contrat jusqu'en juin 2027, le natif de Pulheim ne sera évidemment pas bradé par son club. Leverkusen pourrait même faire jouer la concurrence, notamment celle du Real Madrid, pour faire grimper les enchères.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.