OM : Rulli raconte le coup de folie de De Zerbi après le succès à Lens

Recruté à la surprise générale par l'Olympique de Marseille alors qu'il était courtisé par Manchester United et le Bayern Munich, Roberto De Zerbi est l'un des grands artisans des bons résultats des Phocéens durant cette campagne 2025-2026. Le coach italien a cependant surpris son groupe avec ses méthodes à un moment de la saison.

À treize journées de la fin du championnat, l'OM est solidement installé à la deuxième place du classement et compte huit points d'avance sur la cinquième place. Les Phocéens sont pour l'instant dans leur objectif de se qualifier directement pour la Ligue des Champions. Un parcours pour l'instant satisfaisant selon Geronimo Rulli.

Le bilan est assez positif. Nous sommes dans une position que nous voulons, c'est à dire qualifiés pour la LDC, a confié l'international argentin dans un entretien accordé à La Nacion. Il ne faut pas oublier que nous sommes une nouvelle équipe, avec un nouvel entraîneur également. En si peu de temps, avoir la performance que nous montrons et que nous voulons continuer à maintenir est quelque chose à saluer. La saison, pour l'instant, est très bonne.

“Nous nous entraînions à cinq heures du matin !”

Le portier marseillais n'a évidemment pas manqué de rendre hommage à son entraîneur Roberto De Zerbi, qui n'est effectivement pas étranger au beau visage que montre l'OM. Mais il en a également profité pour révéler une anecdote sur le natif de Brescia au sujet du stage à Mallemort. Visiblement, dans la foulée du succès obtenu à Lens (1-3) fin novembre, RDZ en a surpris plus d'un.

Je ne connais aucun entraîneur au monde qui convienne mieux à l’OM que De Zerbi, a-t-il lancé. Je peux dire que Roberto De Zerbi et l'Olympique de Marseille sont faits l'un pour l'autre. Quand nous avons battu Lens, nous étions tous heureux, pensant que De Zerbi allait nous donner un jour de congé de plus, ce n'était pas le cas. Il nous a dit que nous allions directement à Mallemort pour trois jours. Et nous nous entraînions à cinq heures du matin ! C'était un voyage qui nous a réunis en tant qu'équipe, et nous a aidé à mieux nous connaître entre nous. Je n'ai jamais rien vécu de tel dans ma carrière !

Un travail qui a porté ses fruits en termes comptables, mais également en termes d'état d'esprit. À plusieurs reprises cette saison, les coéquipiers de Geronimo Rulli, toujours bien aidés par les performances exceptionnelles de leur gardien, ont renversé la vapeur (Lyon à deux reprises, Rennes et Monaco).

La mentalité d'équipe est notre plus grande vertu. L'entraîneur insiste beaucoup là-dessus. Nous avons connu des hauts et des bas, mais nous essayons toujours d'être à la hauteur du club“, a conclu le joueur de 32 ans.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.