ASSE : “De vrais joueurs de foot, il y en a 3 ou 4”, un journaliste pointe le mercato

Ce week-end sur la pelouse du Stade Vélodrome, l'AS Saint-Étienne a enchaîné une troisième défaite consécutive et un sixième match sans victoire, en plus d'avoir subi une nouvelle claque (5-1) dans le cadre de la 22ème journée de Ligue 1. Après un mercato décevant, les motifs d'espoir sont maigres pour les Foréziens à l'approche de la dernière ligne droite de la saison.

Auteur d'une première moitié de campagne très poussive, l'ASSE comptait sur le mercato pour renforcer un effectif qui manque cruellement de talents à certains postes. Mais les Verts n'ont finalement recruté que les seuls Irvin Cardona et Maxime Bernauer. Pas de quoi transfigurer une équipe en difficulté, même si le retour de l'attaquant qui a tant apporté au cours de la saison 2023-2024 demeure encourageant. Un constat est cependant implacable : ces deux arrivées n'ont rien changé aux difficultés comptables du club. Avec 50 buts encaissés, Eirik Horneland a tiré la sonnette d'alarme, mais rien ne bouge.

De passage dans l'émission Sainté Night Club, le journaliste de L'Équipe Timothée Maymon a analysé les difficultés stéphanoises.

“On a besoin de renforts, de joueurs capables d'élever le niveau”

D'après lui, les dirigeants auraient dû réaliser un mercato plus ambitieux quantitativement parlant. Maymon juge qu'Eirik Horneland devrait également se montrer plus pragmatique.

Avoir une philosophie de jeu, c'est un luxe que seules les équipes dotées de vrais joueurs de foot peuvent se permettre. Nous, on en a trois ou quatre, pas plus. Ce n'est pas qu'une question d'entraîneur, c'est surtout un problème structurel. On a besoin de renforts, de joueurs capables d'élever le niveau. Sans ça, le combat pour le maintien sera encore plus difficile. On a déjà connu des moments difficiles, mais Saint-Étienne a toujours su se relever. J'espère que ce sera encore le cas cette fois-ci.

La saison de l'ASSE se joue sans doute en grande partie lors des quatre prochains matchs : Angers, Nice, Le Havre et Montpellier.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.