Aux manettes de l'AS Saint-Etienne lors de la campagne 2023-2024 qui a permis au club de retrouver l'élite, Olivier Dall'Oglio n'a pas survécu au début de saison difficile des Verts. Le technicien français a été limogé dès la mi-décembre par la direction. Visiblement, son avenir était déjà plus ou moins scellé.
Pour son retour en Ligue 1, l'ASSE connait des moments difficiles. Barragiste après 22 journées, le club forézien va tenter de décrocher son maintien, mais les dernières semaines sont loin d'être encourageantes. Ce week-end, les Verts ont pris une nouvelle gifle sur la pelouse de l'Olympique de Marseille (5-1) et comptent désormais trois points de retard sur le premier non-relégable, le FC Nantes. Comme on pouvait s'y attendre, Eirik Horneland, qui a pris la succession d'Olivier Dall'Oglio, n'a pas pu faire de miracles et se heurte, lui aussi, à un effectif qui manque tout simplement de talent à certains postes.
Au moment de l'éviction d'ODO, c'est déjà le refrain que l'on attendait dans la bouche de certains qui estimaient à juste titre que le technicien français n'était pas responsable de tous les maux de l'équipe. “De vrais joueurs de foot, il y en a 3 ou 4”, déclarait encore récemment le journaliste de L'Équipe Timothée Maymon.
“Auxerre et Angers ne se sont pas séparés de leur coach”
De son côté, Robert Malm estime que le sort de Dall'Oglio était déjà scellé dans la tête de la nouvelle direction, qui a racheté le club le 3 juin dernier.
“L’ASSE n’a pas suffisamment renforcé ce groupe qui avait de la qualité mais a perdu Cardona et Chambost. Je m’attendais à ce qu’il y ait des joueurs confirmés qui arrivent cet hiver. Sa série n’était pas catastrophique non plus. Auxerre et Angers ne se sont pas séparés de leur coach. Peut-être qu’il faut un peu plus de temps pour la Ligue 1. Il n’y avait pas péril en la demeure. Mais je pense que les dés étaient pipés, les nouveaux propriétaires attendaient les mauvais résultats au coin du bois. Dans ces conditions, ils auraient pu changer dès l’été en disant ‘Merci pour tout, tu as atteint l’objectif, mais on a un autre projet', a déclaré l'ancien attaquant dans les colonnes du Progrès.
Actuellement sur une série de six matchs sans victoire, dont quatre défaites, les coéquipiers de Yunis Abdelhamid doivent réagir et vite. D'autant que, lors des quatre prochains matchs, ils affrontent trois concurrents directs : Angers, Le Havre et Montpellier.