Le feuilleton Nico Williams s'est donc arrêté ce vendredi 4 juillet. Avec un dénouement inattendu. Après plusieurs semaines de négociations avec le FC Barcelone, l'ailier a finalement prolongé son contrat avec l'Athletic Bilbao. Sa clause libératoire a également été drastiquement réévaluée.

Il y a encore quelques jours, la plupart des supporters barcelonais étaient persuadés que Nico Williams allait reformer son duo en sélection avec Lamine Yamal au Camp Nou. Mais contre toute attente, le cadet des frères Williams a pris tout le monde à revers en prolongeant son contrat au sein de son club formateur.

L'Athletic Bilbao a annoncé que l'ailier de 22 ans était désormais lié au club basque jusqu'en 2035. Une décision probablement difficile à prendre mais qui permet aux Leones de conserver un élément essentiel pour disputer la Ligue des Champions la saison prochaine. Dans la foulée de la prolongation de Nico Williams, le montant de sa clause libératoire a été augmenté de 50%.

L'Athletic Bilbao fixe le prix de Nico Williams à près de 100 M€

Initialement, Nico Williams disposait d'une clause de 58 millions d'euros. Un montant que le FC Barcelone était disposé à débourser pour s'offrir les services du champion d'Europe 2024, malgré quelques doutes sur sa capacité à financer l'ensemble de cette opération. Mais, avec cette prolongation, la clause du joueur est désormais passée à un montant compris entre 95 et 100 millions d'euros d'après Fabrizio Romano, ce qui fait de Nico Williams le joueur le plus cher de l'effectif devant Oihan Sancet (60 millions d'euros).

Le dossier est donc définitivement enterré pour le FC Barcelone qui va devoir se pencher sur un autre profil. Le club catalan a mis trop de temps pour convaincre le numéro 10 de San Mamés et n'a pas apporté les garanties nécessaires pour être sûr de l'inscrire en Liga, ce qui lui faisait prendre un risque de 62 M€. Nico Williams a opté pour le choix du cœur et va donc continuer de joueur avec son frère Inaki durant les prochaines saisons. Reste désormais à recoller les morceaux avec les “supporters”, dont certains ont récemment vandalisé à deux reprises une  fresque murale le représentant.