Partir ou rester au Real Madrid… Quelle est la meilleure option pour Rodrygo ?
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Rodrygo serait titulaire dans la plupart des grands clubs mondiaux, mais il ne l'est plus au Real Madrid. Sa situation interroge durant ce mercato : où peut-il vraiment s’intégrer, et quelle équipe aurait réellement besoin de lui ?
Rodrygo traverse une situation délicate. Le Brésilien est désormais considéré comme transférable par le Real Madrid et fait face à des déclarations ambivalentes de Xabi Alonso concernant son avenir. N’ayant plus la place qu’il occupait autrefois, il se retrouve dans le viseur d’Arsenal, mais pas seulement.
L’attaquant brésilien fait face à un véritable dilemme en ce mercato : rester au Real Madrid et tenter de regagner sa place ? Accepter un transfert à Arsenal ? Tenter de se faire une place dans un autre grand club malgré une forte concurrence, au Bayern Munich ou au PSG ? Ou « descendre d’un cran » pour endosser un rôle de leader dans une équipe moins prestigieuse ? Nous avons analysé la situation.
🚨| Il y a 4 DÉPARTS POSSIBLES au Real Madrid cet été :
— RMadrid actu 🇫🇷 (@RMadrid_actu) July 11, 2025
🇪🇸 Gonzalo Garcia ✅
🇧🇷 Rodrygo ✅
🇧🇷 Endrick ✅
🇪🇸 Dani Ceballos ✅@carrusel pic.twitter.com/YPgt2fm1cm
Rodrygo n’a-t-il plus sa place au Real Madrid ?

Depuis son arrivée en 2019, l’ancien joueur de Santos a eu un impact significatif au Real Madrid. Seuls Benzema et Vinícius Júnior ont été impliqués dans plus de buts que lui depuis, et sa moyenne de minutes par implication dans un but est la troisième meilleure de l’effectif, derrière Vini et Jude Bellingham.
Il est donc indéniable que Rodrygo s’intègre bien au Real Madrid. Cependant, avec Xabi Alonso, une question se pose : où jouera-t-il si l’Espagnol opte pour son schéma en 3-4-2-1 ? Et même sans ce système, où se situe le Brésilien dans la hiérarchie ?
Vini, Bellingham et Kylian Mbappé sont au cœur du projet offensif merengue. Au milieu, Arda Güler réclame sa place et a même reçu de nouvelles responsabilités sous Xabi Alonso. Plus en avant, Gonzalo García s’est imposé comme l’un des principaux acteurs du Mondial des clubs et pourrait gagner en importance.
Avec un ou deux joueurs de moins au Real Madrid, Rodrygo serait un titulaire indiscutable. La réalité, aussi cruelle soit-elle pour le numéro 11, est qu’il n’aura plus le même espace qu’il avait sous Carlo Ancelotti — qui, d’ailleurs, l’a parfois aligné « hors de position » pour lui faire une place.
Le Menino da Vila est tout simplement trop talentueux pour être celui qui se sacrifie pour faire briller les autres. Non par égo, mais par perspective de carrière à moyen et long terme, il serait peut-être bénéfique pour Rodrygo de faire ses adieux au Santiago Bernabéu.
Le Bayern et le Real Madrid restent des options positives, l’une plus que l’autre
Rester au Real Madrid est une option pour le Brésilien, même si ce n’est pas la meilleure. Il aurait encore du temps de jeu, même réduit, et pourrait gagner la confiance de Xabi Alonso, qui devrait alors jongler avec ses options.
Dans le 3-4-2-1 embryonnaire du Mondial, Xabi a placé Vinícius Júnior et Bellingham comme milieux offensifs derrière García. Cela changera au retour en Espagne : Mbappé devrait revenir, tandis que l’Anglais sera opéré de l’épaule et manquera le début de la Liga et de la Ligue des champions.
Ajoutez à cela le départ de Luka Modric et la reconversion d’Aurélien Tchouaméni en défenseur central, deux places se libèrent dans la première ligne du milieu. Avec Alonso, Güler est devenu, de façon intéressante, le milieu créatif et dynamique à la place de Modric, aux côtés de Federico Valverde, qui a déjà joué à droite mais devrait rester au milieu. Moins de concurrence donc pour Rodrygo dans les postes offensifs.
🇧🇷 ¡RODRYGO G⚽LES!
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Il existe un scénario où Rodrygo reste au Real Madrid et reste important, mais il est difficile d’imaginer qu’il s’impose comme titulaire indiscutable, peu importe les absents. Il s’intègre clairement comme l’un des milieux offensifs derrière l’attaquant, dans un rôle à la « Florian Wirtz » que Xabi avait à Leverkusen.
Cela dit, rejoindre le Bayern Munich est aussi une option à considérer. Les Bavarois cherchent toujours un ailier gauche polyvalent et créatif — ils voulaient d’ailleurs Wirtz avant que l’Allemand ne parte à Liverpool. Rodrygo serait un excellent choix et cela aurait du sens.
L’équipe de Kompany évolue en 4-2-3-1, avec Jamal Musiala comme meneur de jeu (qui sera absent plusieurs mois suite à une nouvelle blessure), après le départ de Thomas Müller. À gauche, Kingsley Coman et Serge Gnabry se disputent la place, tandis qu’à droite, qui n’est pas le poste de prédilection de Rodrygo, Michael Olise est titulaire.
Rodrygo ressemble beaucoup à Musiala — qui, plus jeune et identifié au club, serait le premier choix. Il serait donc logiquement positionné à gauche, où deux joueurs importants sont déjà présents. Mais la blessure du jeune meneur pourrait changer la donne.
Musiala a subi une grave blessure contre le PSG lors du Mondial des clubs et sera absent au moins quatre mois. Avec ce poste vacant, Rodrygo serait le candidat idéal pour occuper la position sans perte de qualité ni de caractéristiques par rapport à l’Allemand.
S’il est vu comme ailier gauche, le Brésilien est supérieur à Gnabry et, bien que son style soit proche de celui de Coman, il est plus complet offensivement, même si le Français est très productif au Bayern. Rodrygo pourrait aussi profiter des blessures récurrentes de Coman pour s’imposer comme titulaire.
Rejoindre le Bayern serait sans aucun doute positif. S’il remporte la concurrence pour un poste qui lui convient, même si elle est incertaine, il jouerait régulièrement, disputerait des matchs de haut niveau, serait probablement champion national et viserait la Ligue des champions. Il arriverait en forme pour la Coupe du monde 2026.
Rodrygo first ever goal in Europe was against Bayern, it was ment to be. pic.twitter.com/L3U5gNJ629
— X2G (@X2G913) July 9, 2025
Arsenal : la meilleure option

Arsenal, principal prétendant du Brésilien ces derniers mois, est sans doute le meilleur choix. Il serait l’un des leaders de l’équipe, équilibrerait la menace offensive des Gunners sur les ailes et dans l’axe, et son recrutement s’inscrirait parfaitement dans le modèle de jeu.
Rodrygo est un meilleur ailier gauche que Gabriel Martinelli, ce qui justifie déjà l’intérêt d’Arsenal. Il est plus efficace en un-contre-un, crée plus de danger par ses dribbles et combinaisons, et est un meilleur créateur. Ce serait une vraie plus-value pour le poste.
Dans le système de Mikel Arteta, Arsenal a eu du mal à progresser dans l’axe — c’était l’équipe de Premier League avec le moins de passes progressives dans l’axe la saison dernière (3,7 par match, selon la base de données MyGamePlan).
La façon dont Arsenal construit son jeu fait qu’un des latéraux, généralement le gauche, rentre dans l’axe aux côtés du milieu défensif. Les milieux s’écartent alors sur les côtés pour créer des lignes de passe courtes et diagonales. Cela libère l’axe, qui reste souvent inoccupé — les ailiers restant très écartés.
La construction d’Arsenal se fait donc sur les côtés plutôt que dans l’axe, et le ballon arrive vite sur les ailes. Cela peut être positif avec un ailier capable de créer des différences en un-contre-un, mais cela permet aussi à l’adversaire de se regrouper et de bloquer les options axiales par la supériorité numérique.
Avec Rodrygo, la construction d’Arsenal pourrait évoluer. Le Brésilien est assez polyvalent pour être dangereux aussi bien entre les lignes que sur l’aile, et il peut progresser par le dribble et les combinaisons pour créer des occasions — alors que Martinelli, par son profil, est plus « limité » au couloir.
L’arrivée de Martin Zubimendi offrirait aussi d’autres options pour la construction des Gunners. Un milieu capable d’échapper à la pression et de casser les lignes par la passe permettrait à au moins un des milieux de rester entre les lignes et de partager l’attention des défenseurs avec Rodrygo, qui pourrait alors occuper les meilleurs espaces.
PSG, Manchester City… Il y a des possibilités, mais pas de nécessité

Rodrygo a le niveau pour être titulaire dans la plupart des grands clubs du monde. Mais dans beaucoup d’entre eux, il n’est tout simplement pas nécessaire de dépenser près de 100 millions d’euros pour un poste déjà bien pourvu.
Manchester City, par exemple, serait un cadre idéal pour le Brésilien, notamment si Pep Guardiola conserve les principes vus lors de la Coupe du monde des clubs : des ailiers plus libres, capables de repiquer dans l’axe et de créer grâce à leur dribble.
Mais City n’a pas besoin d’un joueur supplémentaire à ce poste.
Jeremy Doku et Savinho, deux ailiers, ont été les principaux atouts de leur équipe au Mondial, et d’autres milieux et attaquants polyvalents peuvent changer de poste dans les compositions de Guardiola. Rayan Cherki, Phil Foden, Omar Marmoush, Bernardo Silva, Claudio Echeverri et Oscar Bobb sont tous capables d’occuper le même poste que le Brésilien. Cela ne veut pas dire qu’ils sont meilleurs, mais qu’il n’y a pas de raison d’en ajouter un de plus.
Il en va de même pour le Paris Saint-Germain. Rejoindre le champion d’Europe en titre et sans doute la meilleure équipe du monde en termes de performance serait une sorte de « promotion ». Mais le PSG n’a pas non plus un besoin urgent de Rodrygo.
Khvicha Kvaratskhelia, Ousmane Dembélé, Désiré Doué et Barcola sont quasiment quatre titulaires pour trois postes, et tous ont performé à un niveau très similaire la saison dernière. Gonçalo Ramos peut aussi augmenter la concurrence, même s'il est un cran en dessous.
Chelsea serait parfait pour Rodrygo, qui deviendrait un leader du club. Mais les Blues ont déjà une multitude de joueurs pour son poste, que ce soit à gauche ou dans l’axe. Et c’est un club qui a beaucoup investi sur d’autres renforts. Cette piste n'est pas réaliste.
Liverpool aurait représenté une excellente option si Wirtz n’était pas arrivé. Outre l’Allemand, il serait en concurrence avec Luis Díaz (qui pourrait partir), Cody Gakpo et Dominik Szoboszlai, au minimum. Sans compter que les Reds ont déjà beaucoup dépensé sur le marché — ils n’ont pas besoin de Rodrygo.
Une option moins séduisante, mais toujours possible, serait de « descendre d’un cran ». Plusieurs clubs moins puissants en Europe seraient de bonnes idées pour Rodrygo, mais il devrait alors accepter un salaire moindre et moins de visibilité.
Un mariage avec l’Olympique de Marseille, par exemple, serait l’association la plus enthousiasmante possible. Il serait la star d’une équipe très talentueuse, offensive et entraînée par un coach qui le ferait progresser, Roberto De Zerbi. Mais il est peu probable qu’un joueur de ce calibre fasse ce choix sur le marché.
Malgré son prestige, la Juventus serait aussi un pas en arrière. C’est une équipe avec de jeunes talents et un modèle de jeu intéressant, et Rodrygo s’intégrerait bien comme l’un des milieux offensifs libres derrière l’attaquant dans le 3-4-2-1 d’Igor Tudor. Mais la Juve ne fait même pas assez confiance à Tudor pour bâtir un projet à moyen terme.
L’Inter reste une inconnue en Italie, tandis que Naples serait une destination curieusement intéressante, où Rodrygo pourrait prendre la place de Giacomo Raspadori à gauche. Mais il est peu probable que les champions de Serie A puissent s’offrir le Brésilien et, encore une fois, ils n’ont pas forcément besoin d’un renfort à ce poste, même si ce serait clairement un “upgrade”.
Cet article est une adaptation d'un article publié par notre partenaire Trivela.