Joueur emblématique de la Ligue 1 au début des années 2010, Jonathan Pitroipa a notamment disputé 112 matchs avec le Stade Rennais pour 18 buts marqués et 22 passes décisives délivrées entre 2011 et 2014. L’ex-ailier de 39 ans a confié à Top Mercato avoir eu l’occasion de signer à l’Olympique de Marseille en 2012. Il a aussi livré son ressenti sur la progression du Paris FC, son club de 2018 à 2021.

Interview réalisée par Yoro Mangara

Jonathan Pitroipa, à une époque, vous aviez été annoncé proche de l'Olympique de Marseille, c'est vrai ? Que pouvez-vous nous raconter là-dessus ?

Je crois que c’était en 2012, l’OM était venu avec une offre, mais le Stade Rennais avait refusé de me vendre. Ils avaient un projet avec moi, c’était de me garder trois, voire quatre ans, avant de me céder. C’est comme ça, ça fait partie du football, il faut l’accepter !

Vous auriez aimé jouer sous les couleurs de ce maillot mythique de l’OM qui fait rêver tous les jeunes footballeurs africains ?

Quand on est jeune footballeur africain, dès qu’on commence à briller, on veut jouer à Marseille ou au PSG. C’est ça la réalité. Ces deux clubs comptent énormément pour nous les footballeurs africains. Pour mon cas, l’offre de l’OM n’est pas arrivée au bon moment. Ça fait aussi partie de mon histoire.

Jonathan Pitroipa, OM
Crédits photo : IconSport

“J’avais déjà senti que le projet du Paris FC était sérieux”

Voir le Paris FC, votre ancien club, en Ligue 1, qu'est-ce que cela vous inspire ? Depuis le rachat par Red Bull et la famille Arnault, le PFC a de grandes ambitions : jusqu'où les voyez-vous aller ?

Quand je suis arrivé, j’avais déjà senti que le projet était sérieux. Il faut juste regarder les résultats du club lors des quatre dernières saisons. Le PFC n’avait pas été loin de la montée. Le président (Pierre Ferracci) et le coach (Stéphane Gilli) travaillent bien. J’ai eu ce dernier au téléphone pour le féliciter après la montée. Il sait ce qu’il fait et le PFC peut progresser avec lui. Ils sont aujourd’hui en Ligue 1, ils vont jouer dans un stade plein. Le fait d’avoir des repreneurs forts, ça aide.