Auteur d’un début de saison intéressant (2 victoires, une défaite) malgré un mercato marqué par le départ de nouveaux cadres (Facundo Medina, Andy Diouf, Neil El Aynaoui), le RC Lens se frotte au Paris Saint-Germain ce dimanche (17h15) dans le cadre de la 4e journée de Ligue 1. Avant cette affiche, Adil Hermach, qui a joué 100 matchs avec le RCL entre 2006 et 2011, et qui mène actuellement une carrière d’entraîneur, a livré son ressenti sur la saison qui attend les Sang et Or en exclusivité pour Top Mercato.

Interview réalisée par A.P.

Adil Hermach, comment résumeriez-vous votre passage au RC Lens ?

Lens, c’est un passage important dans ma carrière. Je passe de jeune joueur à professionnel. Il y a peu de joueurs qui sortent du centre de formation à Lens, et puis tu deviens capitaine. Après, les résultats ont fait que… Mais je me rends compte que je jouais tous les matches devant 35 000 personnes, c’est un truc de dingue. J’ai beaucoup appris, ma femme est de là-bas. C’est un club à part, je suis nîmois (sa ville natale, où il était entraîneur jusqu’en juin dernier, ndlr) et lensois, ça s’est sûr. 

Bollaert, en tribunes, c’est spécial. Mais sur le terrain, c’est comment ?

L’atmosphère est spéciale, difficile à décrire avec des mots, à imaginer même. Dans le public, c’est extraordinaire. Mais alors sur la pelouse, c’est encore plus fort. Moi, j’étais un joueur qui prenait le temps de savourer les instants. Parfois, je planais, je regardais et je me disais : « mais put…, on est où là ? » !

Adil Hermach, RC Lens
Crédits photos : Icon Sport

C’est un club avec une identité très très forte, c’est les Ch’tis, on connaît. Ils te le rendent bien, ils te donnent tout pendant 90 minutes, c’est de la folie, incroyable. Une des meilleures ambiances que j’ai connu. 

“J'apprécie beaucoup Pierre Sage”

Comment voyez-vous les Sang-et-Or pour cette saison, avec notamment l’arrivée de Florian Thauvin ?

C’est surtout leur coach que j’apprécie beaucoup (Pierre Sage, ndlr). Tu rajoutes le public, tu sais que ça ne sera jamais simple d’aller chercher un résultat à Bollaert. L’équipe est sympa même s’ils ont perdu Neïl El Aynaoui que j’aime beaucoup et Facundo Medina, il reste des joueurs de bouteille. On va les suivre. On va leur demander de faire mieux que la saison dernière.

Vous avez également évolué à Toulouse en Ligue 1, pendant quelques mois. Que retenez-vous de cette expérience au TFC ?

Toulouse, c’était une très bonne expérience et un choix que je ne regrette pas du tout. J’aurais aimé pouvoir rester plus longtemps mais ça ne s’était pas fait à cause de mon club saoudien à l’époque. Mais c’est le club propice pour le développement d’un jeune, c’est magnifique. Moi, j’étais en chambre avec Wissam Ben Yedder par exemple. Le cadre et la combinaison club-ville, c’est vraiment l’idéal pour un jeune.

Interview réalisée par A.P.