Un ancien gardien du Paris Saint-Germain a volé au secours de Lucas Chevalier, recruté lors du dernier mercato estival et dont les performances en demi-teinte suscitent le débat depuis le début de la saison 2025-2026.

Choisi par les dirigeants du Paris Saint-Germain dans le cadre de la succession de Gianluigi Donnarumma, vendu à Manchester City, Lucas Chevalier ne fait pas l'unanimité. Si l'ancien portier du LOSC a la confiance de Luis Enrique et malgré 5 clean sheets réussis en 13 apparitions toutes compétitions confondues, la doublure de Mike Maignan en équipe de France a notamment pris cher après sa bévue contre l'Olympique de Marseille (0-1), le 22 septembre dernier.

Pour l'heure, le portier russe Matvey Safonov n'arrive pas à bouleverser la hiérarchie et au moins 3 raisons permettent de ne pas s'inquiéter pour Lucas Chevalier, qui a signé à l'intersaison un contrat jusqu'en juin 2030 avec le Paris Saint-Germain. Ce vendredi, dans les colonnes du journal Le Parisien, un ancien gardien du club de la capitale a pris la défense du numéro 30 francilien, seulement le 10e gardien de Ligue 1 avec le pourcentage d'arrêts le plus élevé depuis le début de la saison 2025-2026 (65,2 %).

PSG : Jérôme Alonzo n'est pas inquiet pour Lucas Chevalier

Passé par le PSG entre 2001 et 2008 (101 matchs), Jérôme Alonzo demande de la patience. “Lucas prend la succession de l'actuel meilleur gardien du monde. Il doit faire au moins aussi bien que lui sur sa ligne et apporter un truc en plus dans le jeu. Bonne chance ! Son double arrêt face à Strasbourg prouve qu’il est toujours aussi fort. C'est le futur grand gardien français, sans aucun doute. Il faut juste lui laisser du temps.”

S'il reconnaît que “le compte n'y est pas” à ce stade, l'ancien Stéphanois trouve prématuré de juger Lucas Chevalier : “Il est exactement dans la même position que Donnarumma quand il a succédé à Navas. Il lui faudra certainement quelques gros matchs de gardien pour retrouver ce côté dominant. Je veux le voir tout dégommer dans sa surface comme à Lille, le torse bombé, les pecs en avant. Voilà son prochain défi, devenir le patron !”