A la recherche d'un successeur à son attaquant Robert Lewandowski, qui ne devrait pas être prolongé au terme de son contrat en juin 2026, le FC Barcelone a activé plusieurs pistes sur le mercato, dont celle menant à Harry Kane.

L'attaquant du Bayern Munich est plus que jamais une véritable machine à buts. Harry Kane est même actuellement le meilleur buteur du Big Five européen cette saison avec 22 buts marqués en 15 matchs. Son nom circule dans plusieurs destinations, et notamment au FC Barcelone depuis plusieurs semaines. De par son profil de redoutable finisseur, son âge et son club actuel, Kane (32 ans) rappelle beaucoup Lewandowski, recruté par le Barça pour 55 millions d'euros au Bayern Munich à l'âge de 34 ans en 2022.

De plus, malgré un contrat courant jusqu'en juin 2027, Kane peut être transféré sans l'accord du Bayern car il dispose d'une clause libératoire de 65 millions d'euros. Ce dimanche, le journal Sport nous apprend que la perspective de signer au Barça serait envisagée par l'international anglais. Une très bonne nouvelle pour le club catalan, qui semble donc avoir un véritable coup à jouer, même si plusieurs paramètres pourraient poser problème dans ce dossier.

Le Barça peut-il vraiment se payer Harry Kane ?

Le premier concerne la préférence de Kane. Se montrer ouvert au Barça ne signifie pas pour autant que le buteur a choisi le Barça. Sport évoque ainsi des discussions de ses agents avec plusieurs clubs, notamment en Arabie Saoudite. Mais la principale menace pourrait bien venir de Premier League. En effet, l'ex-star de Tottenham serait tentée par un retour au pays afin de tenter de battre le record d'Alan Shearer, meilleur buteur de l'histoire de la Premier League avec 260 buts, soit 47 de plus que Kane, qui compte 213 réalisations.

Enfin, comme souvent au Barça, c'est surtout la question financière qui sera centrale. Sport se montre optimiste au sujet des capacités des Blaugrana à financer à la fois le transfert de Kane à 65 M€ et à assumer son salaire de 25 millions d'euros brut annuels, mais il faudra veiller à respecter la règle du “1+1” et faire face à la concurrence de concurrents prêts à lui offrir davantage. C'est pourquoi le Bavarois ne représente actuellement qu'une piste parmi d'autres en Catalogne, aux côtés de certaines plus onéreuses, comme Julian Alvarez (Atletico Madrid), et d'autres bon marché, à l'image de Karl Etta Eyong (Levante).