Ce samedi, l'Olympique de Marseille a relevé la tête en s'imposant 3-0 face à Brest au Stade Vélodrome à l'occasion de la 12e journée de Ligue 1. Les recrues Angel Gomes, Igor Paixao et Pierre-Emerick Aubameyang se sont toutes montrées décisives, mais tous n'ont pas convaincu, que ce soit sur ce match ou plus généralement.

Après la nouvelle déconvenue de mardi contre l'Atalanta en Ligue des champions (0-1), l'Olympique de Marseille a su rebondir et enchaîner une deuxième victoire consécutive en Ligue 1 face à Brest pour se hisser provisoirement en tête du classement. Les recrues offensives ont participé à ce carton, mais ont-elles convaincu pour autant ?

Angel Gomes enfin lancé

Parmi les trois joueurs cités, Angel Gomes a assurément été le plus convaincant. Déjà auteur du but de la victoire le week-end dernier à Auxerre (1-0), le meneur de jeu de l'OM a remis ça en ouvrant le score sur coup franc, en profitant d'une énorme faute de main de Radoslaw Majecki. Les débuts difficiles de l'ex-Lillois semblent derrière lui et celui-ci donne enfin l'impression de lâcher progressivement le frein à main.

Intéressant dans ses projections vers l'avant, Angel Gomes aurait même pu s'offrir un doublé mais le milieu de terrain de poche (1m68) a raté sa tête seul au second poteau au retour des vestiaires. Sans grande surprise, il a montré plus de difficultés sur le plan athlétique (3 duels perdus sur 5), en particulier lorsque l'OM avait moins le ballon en seconde période et Roberto De Zerbi l'a remplacé pour les 20 dernières minutes par Matt O'Riley, qui a amené davantage de présence physique.

Igor Paixao, un penalty provoqué, mais pas de magie

Plus intéressant en Ligue des champions qu'en Ligue 1 depuis son arrivée à l'OM, Igor Paixao n'aura toujours pas convaincu les sceptiques ce samedi. Si ses qualités de vitesse lui ont permis de prendre le meilleur sur Kenny Lala et d'obtenir le penalty du 2-0 transformé par Mason Greenwood, le Brésilien a beaucoup déçu par ailleurs. Trop rarement parvenu à faire des différences individuellement, il a eu du mal également à combiner avec ses coéquipiers.

“On sent qu'il a du gaz, du tonus et qu'il va vite, mais il y a beaucoup de déchet aussi dans ses prises de balle, ça manque aussi d'intelligence de déplacement. Pour le moment, il a montré parfois de très belles choses, mais il va falloir qu'il gagne en constance“, a jugé l'ex-joueur de l'OM, Daniel Bravo, sur beIN Sports. La recrue la plus chère de l'histoire de l'OM (35 M€) a encore beaucoup de boulot avant de devenir le chouchou du Vélodrome.

Aubameyang, un but et ça repart ?

Muet depuis 6 matchs, Pierre-Emerick Aubameyang a enfin débloqué son compteur en fin de partie sur une belle reprise dans la surface après un centre de Matt O'Riley. C'est bien là l'essentiel pour l'attaquant qui était ces dernières semaines nettement moins prolifique que lors des premiers matchs suivant son retour, ce qui était forcément problématique en l'absence d'Amine Gouiri, gravement blessé. Avant son but, l'attaquant gabonais a toutefois fait preuve de maladresse (un seul tir cadré sur 5) et a notamment manqué l'ouverture du score seul face à Majecki. Un gros raté.

“Le but fait du bien, je me sentais un peu coupable après les occasions ratées en première période. Quand on est attaquant, c’est comme ça, il faut persévérer et ne rien lâcher“, a savouré l'Olympien au micro de beIN Sport au coup de sifflet final. L'ancien Gunner a retrouvé la confiance et, s'il négocie bien les barrages africains pour la Coupe du monde 2026 avec sa sélection dans les prochains jours, il pourrait revenir sur la Canebière avec une confiance pleinement retrouvée.