Passé proche d’une défaite contre Lorient, le FC Nantes a arraché le nul dans les arrêts de jeu. Un maigre point dans la course au maintien qui pourrait permettre à son entraîneur Luis Castro d’obtenir un nouveau sursis.

La troisième victoire des Canaris attendra. Comme contre Le Havre avant la trêve internationale (1-1), le FC Nantes s’est contenté d’un nul face à un autre concurrent dans la course au maintien, le FC Lorient. Ce dimanche, à la Beaujoire, il s’en est même fallu de peu pour que le club de Loire-Atlantique s’incline face aux Merlus mais l’égalisation dans les arrêts de Chidozie Awaziem, passé par toutes les émotions après son csc en fin de première période, permet aux Nantais de grappiller un point (1-1) dans ce match du bas de tableau comptant pour la 13e journée de Ligue 1.

Une question se pose encore après la rencontre : Luis Castro a-t-il une nouvelle fois sauvé sa peau ? Annoncé sur la sellette avant chaque début de journée, le technicien portugais n’aurait pas résisté à un revers selon les dires de Jérôme Rothen. S’il y a défaite dimanche, il y a 99 % de chance que Luis Castro soit limogé, lâchait avant la rencontre le consultant de RMC Sport. Une position à l’opposée de celle affichée par le journaliste Emmanuel Merceron, suiveur du FC Nantes, expliquant que le coach de 45 ans ne serait pas menacé même en cas de défaite contre les Bretons.

Luis Castro, seulement 2 victoires avec Nantes

Le niveau de jeu affiché par les partenaires de Matthis Abline ne plaide pas pour un maintien de l’ancien technicien de Dunkerque. Encore une fois, Nantes a manqué d’inspiration offensivement. Contre Lorient, la domination du club des bords de l’Erdre fut stérile (56 % de possession, 1 seul tir cadré). Aux portes de la zone rouge (16e à égalité de points avec le barragiste Lorient), le FCN n’aurait pourtant pas l’intention de se séparer de Luis Castro, agacé au micro du diffuseur Ligue 1+ des incessantes rumeurs sur sa situation qui demeure très fragile.

“Je ne contrôle pas ça. Ce n’est pas moi qui décide si je continue ou non. Je fais mon travail le mieux possible. Les choses que je ne peux pas contrôler : je ne m’en soucie pas. Le plus important est que j’essaye de trouver toutes les solutions possibles, que je fasse le meilleur possible pour le club, que je lui donne le maximum de ma vie. C’est à moi de faire mon travail.” Avec seulement 2 victoires en 13 matchs dirigés dont une seule à domicile et des performances insuffisantes, Luis Castro n’a pas énormément d’arguments à faire valoir pour défendre son bilan mais ses dirigeants pourraient encore être conciliants.