Mercredi, le Paris SG a décroché la Coupe Intercontinentale 2025 en remportant la séance de tirs au but en finale face à Flamengo (1-1, 2-1 t.a.b.). Matvey Safonov, très inspiré pendant cet exercice, a marqué de nouveaux points précieux dans son duel à distance avec Lucas Chevalier. De quoi relancer son mercato, et son statut à Paris.

Le doigt levé, porté en triomphe par ses coéquipiers dans le ciel de Doha. Ce cliché de Matvey Safonov (26 ans) restera longtemps comme l’image de cette Coupe Intercontinentale remportée par le Paris SG face à Flamengo (1-1, 2 t. a. b. à 1). Il faut dire que le portier russe a sorti le grand jeu. Il a en effet écœuré les Cariocas en sortant quatre de leurs cinq tentatives lors de la séance de tirs au but (Saul Ñiguéz, Pedro, Léo Pereira et Luiz Araújo ont buté sur lui).

Le gardien international russe (17 sélections) a donc confirmé sa montée en puissance ces dernières semaines, en participant plus qu’activement à la conquête d’un nouveau trophée majeur pour le club de la capitale en 2025. Depuis la blessure de Lucas Chevalier (24 ans) face à Monaco (1-0, 14e journée de Ligue 1), l’ancien pensionnaire de Krasnodar a en effet enchaîné quatre rencontres de bonne facture. 

L’irrésistible montée en puissance de Matvey Safonov

Solide face au Stade Rennais (5-0, 15e journée de L1), auréolé d’un nouveau clean-sheet contre l’Athletic Bilbao (0-0, 6e journée de Ligue des Champions) et correct à Metz (2-3, 16e journée de L1), le n° 39 parisien a su saisir sa chance, lui qui réclamait du temps de jeu depuis plusieurs mois. De quoi conforter l’état-major francilien dans son souhait de le conserver cet hiver alors que les rumeurs de départ à son sujet, l’envoyant tantôt au Spartak Moscou, à Galatasaray, au Portugal (Braga, Sporting CP) ou en Arabie Saoudite, pourraient repartir de plus belle.

Sous contrat jusqu’en juin 2029, Safonov, dont la valeur marchande est estimée à 15 M€ par Transfermarkt, a en tout cas prouvé que les Rouge-et-Bleu pouvaient compter sur lui en toutes circonstances. Au point de clore les débats sur sa légitimité à être au PSG ? Très certainement. De là à définitivement bouleverser la hiérarchie à ce poste si délicat ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer.

Du pain sur la planche pour Lucas Chevalier…

Luis Enrique a d’ailleurs temporisé sur ce sujet face à la presse, saluant simplement l’excellent moment de forme de son habituelle doublure. « Safonov a montré qu’il était prêt, il est en grande forme en ce moment et c’est très important pour l’équipe », a dernièrement expliqué le technicien espagnol. Il le sait, Chevalier, son n° 1, est fortement contesté depuis son arrivée cet été en provenance de Lille pour 40 M€. 

La faute d’abord à des prestations en demi-teinte qui n’ont jamais fait oublier Gianluigi Donnarumma, parti à Manchester City et encore élu gardien de l’année par la FIFA ce mardi après son Trophée Yachine décerné par France Football… Et maintenant à l’émergence de son n° 2. L’international tricolore (1 cape) fait donc désormais face à deux défis de taille : sortir de l’ombre de l’Italien et éteindre la concurrence féroce de Safonov. Un sacré programme en vue pour 2026…