Licencié pour faute grave par l'Olympique de Marseille lors de l'été 2019, Adil Rami avait choisi de saisir la justice pour régler ce litige.

Adil Rami, Troyes ESTAC

Le conseil des prud'hommes de Marseille a rendu son jugement ce lundi et estimé que la rupture du contrat du défenseur central français était justifiée. L'actuel joueur de Troyes réclamait près de quatre millions d'euros pour les deux dernières années de contrat restantes ainsi que des dommages et intérêts. Le président de l'OM de l'époque, Jacques-Henri Eyraud, avait estimé que Rami avait commis une faute grave en participant à l'émission Fort Boyard alors qu'il était blessé et qu'il n'avait pas demandé l'autorisation à sa direction.

Le joueur touchera malgré tout de l'argent de la part de l'OM, condamné sur une partie du dossier, à savoir “les retenues sur salaire abusives” suite à un supposé trop-perçu. Rami va faire appel de cette décision devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence.