Le milieu international Chilien du FC Séville, Gary Medel, ne cache pas sa frustration. Taulier du milieu de terrain de l'équipe andalouse, celui que l'on surnomme “le Pitbull” revient pour Topmercato sur la saison poussive de son équipe.

Gary Medel

Gary Medel vous êtes devenu cette année le pilier défensif du milieu de terrain du FC Séville qui effectue une saison en dent de scie…

D'un point de vue personnel, je me sens très bien. Je me suis parfaitement adapté au FC Séville après des premiers mois compliqués. J'ai progressivement pris mes marques dans le collectif et je suis devenu titulaire. Malgré cela, je reste frustré de notre parcours jusqu'à présent. Nous ne sommes pas réguliers dans nos performances. Nous avons une superbe équipe mais nous n'arrivons pas à enchaîner les victoires. Il nous faut continuer à travailler.

Remarquez-vous un changement dans le groupe depuis l'arrivée de Michel en lieu et place de Marcelino à la tête de l'équipe ? Y a-t-il un “effet Michel” ?

Michel apporte une nouvelle dynamique au groupe. Il nous parle beaucoup, nous conseille en permanence. Il souhaite que l'on joue un football fluide et porté vers l'attaque. Les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, mais il faut que nous restions patients. Nous jouons bien mieux depuis plusieurs semaines.

Quel est l'objectif pour cette deuxième partie de saison ?

Il nous faut absolument remonter au classement et accrocher une place pour disputer une compétition européenne l'an prochain. Un grand club comme le nôtre ne doit pas jouer le milieu de tableau. Nous avons une équipe pleine de talents qui doit jouer le haut du tableau. Je pense que nous pouvons encore terminer dans les quatre premiers et disputer la ligue des champions l'an prochain.

Vous êtes l'un des tauliers d'une sélection chilienne qui monte en puissance depuis quelques années. Avec des joueurs comme Alexis Sanchez, Arturo Vidal, Eduardo Vargas et vous-même, l'équipe a tout de même fière allure…

C'est vrai que nous avons une équipe solide et talentueuse dans tous les secteurs de jeu. Notre équipe nationale à un bel avenir devant elle. Je pense que nous avons le potentiel pour nous qualifier pour la prochaine Coupe du monde (ndlr : le Chili est actuellement cinquième de la poule sud-américaine à seulement 1 point de l'Uruguay qui fait la course en tête). Nous avons montré de très belles choses lors du Mondial sud-africain et nous travaillons dur pour essayer de faire mieux en 2014. Je suis convaincu que nous irons loin au prochain Mondial.