Lyon éliminé à Chypre !
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L'OL a été éliminé en huitièmes de finale de la C1 par les Chypriotes de nicosie (1-0, 4-3 tab). Vainqueurs à l'aller sur le plus petit des écarts, les Gones ont rapidement été menés au score, avant de finalement s'incliner à la séance de tirs au but, Lacazette et Bastos ratant leurs tentatives.
L'Olympique Lyonnais quitte la scène européenne par la toute petite porte. Les Lyonnais ne faisaient pas vraiment les malins avant de retrouver l'Apoel Nicosie. Une équipe dont ils se méfiaient énormément malgré leur court succès acquis à l'aller (1-0). Se mettant une énorme pression, acculé par de valeureux et pourtant limités Chypriotes, Lyon a totalement déjoué et s'est, fort logiquement, fait punir.
Manduca fait exploser le GSP Stadium
L'OL s'est compliqué la vie dès le coup d'envoi du match. Prise à la gorge, la défense lyonnaise craquait d'entrée. Koné ne parvenait pas à dégager les siens, ce qui profitait à Charalambides, qui devançait Cris et centrait pour Manduca. Ce dernier coupait la trajectoire du ballon et ouvrait le score (neuvième, 1-0), remettant les deux formations à égalité sur l'ensemble des deux rencontres. Le GSP Stadium, déjà chaud bouillant, pouvait s'enflammer. La réaction lyonnaise était plus que timide. Bastos (19e) puis Ederson (24e) tentaient tour à tour leur chance sur coup franc, puis de la tête (29e et 38e), signes de l'impuissance des Lyonnais à faire du jeu. La faute à un manque criant de liant entre les lignes et d'une animation offensive proche du néant. La défense n'était pas vraiment plus rassurante. Lloris devait s'interposer devant Ailton (35e) puis Solari (41e) pour maintenir les siens la tête hors de l'eau. Le capitaine de l'équipe de France était même sauvé par sa transversale sur une tête de ‘ Cissokho au retour des vestiaires (55e), tandis que Solari, encore lui, ne parvenait pas à couper un nouveau centre dangereux (71e).
Aucune imagination
Pas de quoi rassurer l'OL, alors que Rémi Garde avait demandé à la pause à sa formation d'arrêter de “se mettre en danger toute seule“… Déconfit sur son banc de touche, le technicien voyait son équipe balbutier un semblant de football. Seul Lisandro, de la tête, tentait d'apporter un vent de révolte (72e). Plus en place sur le plan offensif avec le passage au 4-4-2 suite à l'entrée de Gomis à la place d'un Ederson transparent (73e), Lyon reculait et inquiétait toujours derrière. Heureusement, Ailton la jouait trop “perso” et allait s'empaler sur Lloris en fin de match (87e). A la limite de la rupture à plusieurs occasions dans les derniers instants, l'OL parvenait tout de même à décrocher la prolongation, pour la plus grande joie d'un GSP Stadium qui poussait plus que jamais, croyant à l'exploit. Très bien en place, la défense chypriote commençait à donner quelques signes de fatigue, alors que ses joueurs offensifs profitaient de chaque contre pour apporter le danger. Ni Källström, sur coup franc (93e), ni Koné, sur une tête consécutive à un corner (103e), ne parvenaient à trouver la faille et inscrire ce but si important pour les Lyonnais
Chiotis bourreau de l'OL
Malgré une supériorité numérique dans les cinq dernières minutes après l'expulsion du buteur Manduca pour un 2ème carton jaune (114e), l'OL était contraint de passer par la séance de tirs au but. Källström, Lisandro avec de la réussite et le dos du gardien; et Gomis de justesse transformaient les trois premières tentatives de l'OL. Mais Chiotis sortaient les tirs de Lacazette et Michel Bastos, alors que Lloris n'arrêtait aucune tentative. “On aurait peut-être dû marquer plus de buts à l'aller“, pouvait regretter Källström au micro de Canal +. Largement favori contre cette modeste équipe de l'Apoel Nicosie, Lyon quitte la Ligue des champions par la toute petite porte. L'OL va devoir rapidement se relever après cette cruelle désillusion. Une finale de Coupe de la Ligue, face à l'Olympique de Marseille début avril, et une fin de championnat où la qualification pour la Ligue des champions est toujours espérée, l'attendent.