Platini fait un tour d’horizon de l’actualité
Le président de l’UEFA, Michel Platini, a profité d’une interview relayée par l’AFP pour faire un tour d’horizon de l’actualité. Le dirigeant français a notamment parlé des Bleus, de l’Euro 2016, de l’instauration du fair-play financier mais aussi du Paris Saint-Germain !

Platini rectifie le tir. Dans un premier temps, le président de l’UEFA a souligné qu’il n’a jamais dit que la majorité des footballeurs tricolores sont moyens. “J’ai été très agréablement surpris par la France en Allemagne en amical (1-2), je les avais peut être un peu motivés avant, mais ça été très mal traduit. J’avais dit (par le biais du journal Die Welt) en réalité que la France avait deux-trois très bons joueurs et que les autres, c’est bien. Et, là, traduire que le reste est moyen. Je peux dire que ce n’est pas une grande génération, mais là, ce n’est pas vrai, je n’ai pas dit qu’ils étaient moyens”, a-t-il souligné.
A propos du prochain Euro qui se déroulera en France pendant l’année 2016, Michel Platini a indiqué qu’il n’est plus question de choisir d’autres stades pour organiser la compétition. “On sait qu’on peut le faire avec 9 ou 8 stades. Alors on ne va pas se battre pour mettre plus de stades, pour que Metz remplace Nancy, ou que Lens existe, ou remplacer Nancy par Dijon ou par Reims. On était passés à onze stades, s’il y en a moins, on fera moins.”
Le fair-play financier lui tient à coeur
Depuis qu’il est président de l’UEFA (janvier 2007), l’ancien meneur de jeu des Bleus fait le forcing afin que le fair-play financier soit vite mis en place. Si tout va bien, les premières sanctions prononcées à l’encontre des clubs qui franchiront la ligne blanche sur le plan financier devraient intervenir à l’horizon 2014/2015. “Il n’y a pas un manque d’argent : les clubs n’ont jamais dépensé autant. Mais c’est une mauvaise gestion, il va falloir mettre des règles de gestion. Avec le fair-play financier, on a anticipé. On va continuer, on ne reviendra pas en arrière. On ne sera peut-être pas populaires, mais on est obligés, sinon le foot va périr.”
A propos du PSG qui a été racheté par des hommes d’affaires qataris l’été dernier, Michel Platini a expliqué qu’il n’y aura pas de passe-droits pour l’écurie parisienne si elle ne fait pas ce qu’il faut sur le plan comptable. “Ce club sera sous le contrôle du fair-play financier, comme tous les autres. Les dirigeants connaissent les règles. Jean-Claude Blanc (le directeur général du PSG), avec qui on avait discuté au début quand il était dans la direction de la Juventus, est un peu à l’initiative du fair-play financier”, a-t-il justement rappelé. Qu’on se le dise, “Platoche” n’a pas l’intention de faire des cadeaux à ceux qui ne respecteront pas ces nouvelles règles…