Le GFCO Ajaccio s’offre le scalp de Montpellier !
2ème surprise en Coupe de France ! Après Marseille, c’est au tour du dauphin de la Ligue 1, Montpellier, de tomber sur la pelouse du Gazélec Ajaccio (un but à 0), dans une rencontre dominée largement par les Corses. Il a fallu attendre la 79e minute et une belle demi-volée de Yohan Bocognano pour que le GFCO prenne un avantage définitif.

Montpellier était pourtant prévenu. Après avoir vu l’OM tomber mardi soir à Michel-d’Ornano face à l’US Quevilly (3-2, ap), pensionnaire du National, les Montpellierains avaient toutes les cartes en main pour ne pas tomber dans le piège corse. Mais ce soir, l’envie et la détermination étaient du côté du club de l’île de Beauté qui rejoint donc le dernier carré de la Coupe de France au terme d’une rencontre rondement menée, de la première la 95e minute. Malgré la jurisprudence marseillaise, Montpellier débutait son match de manière assez fébrile, le Gazélec mettant la pression sur les joueurs de René Girard, ce dernier pestant d’ailleurs depuis son banc de touche contre le manque d’impact physique des siens.
En difficulté jusqu’au quart d’heure de jeu, l’actuel dauphin de Ligue 1 reprenait les commandes de le match, s’approchant de plus en plus du but de Rastello. Mais la rencontre était chiche en occasions et les spectateurs présents au stade François-Coty, très enthousiastes, s’ennuyaient ferme. Seule une tentative héraultaise du “local de l’étape“, Rémy Cabella, faisait passer un petit frisson (35e). Au terme de 45 minutes jouées sur un rythme peu élevé, Ajaccio tenait la dragée haute à des Montpelliérains peu inspirés.
Ca se corse pour Montpellier
“On va devoir jouer différemment si on ne veut pas avoir de mauvaise histoire. On est très moyens“, pestait d’ailleurs René Girard à la sortie du vestiaire montpelliérain. Les joueurs ont vraisemblablement compris le message puisque Romain Pitau, d’une volée surpuissante, mettait à contribution le portier corse dès le début de la deuxième période, ce dernier ne pouvant que détourner la tentative (46e). Ajaccio, piqué au vif, répondait par l’intermédiaire de Filippi de la tête, qui obligeait Pionnier à une belle claquette (50e). Le match prenait une nouvelle dimension et les contacts se faisaient plus dur, plus intense. Sentant sa formation moins bonne dans l’entrejeu, René Girard lançait Jamel Saihi en lieu et place de Marveaux (56e). Mais les joueurs de Bocognano étaient plus présents athlétiquement, et Bocognano poussait encore Pionnier à s’interposer (59e).
Montpellier, qui avait refait surface, se voyait acculé en défense et les Corses étaient à deux doigts d’ouvrir la marque mais la frappe de Verdier passait à quelques centimètres du poteau du portier montpelliérains, tout heureux de voir le cuir sortir en six-mètres (62e). Malgré l’entrée de Younes Belhanda, le Gazélec poursuivait son entreprise et mettait à mal une arrière-garde pailladine au bord de la rupture. Et ce qui devait arriver, arriva. Sur un énième ballon mal dégagé, Yohan Bocognano tentait sa chance à l’entrée de la surface d’une réparation et, d’une belle demi-volée, trompait Pionnier (75e, 1-0).
Malgré une dernière occasion de Giroud qui trouvait le montant (83e), Montpellier devait s’incliner contre une formation du Gazélec Ajaccio qui n’avait pas volé sa qualification pour le dernier carré de Coupe de France. René Girard et sa troupe pourront au moins se focaliser de nouveau sur leur but principal, à savoir la Ligue 1. Quant à Ajaccio, le parcours de rêve ne fait que continuer.