Ce mercredi soir, Bernard Tapie suivra sans doute avec beaucoup d’attention le quart de finale aller de Ligue des champions entre l’OM et le Bayern Munich qui se déroulera au Stade Vélodrome. Avant cela, l’homme d’affaires a critiqué ouvertement le club phocéen dans son ensemble.

Bernard Tapie

Didier Deschamps épargné… à moitié. Bernard Tapie qui a été le président de l’OM entre 1986 et 1994 pense que l’entraîneur phocéen ne peut pas gérer son effectif comme il le souhaite. “De l’extérieur, je trouve que le club ne lui ressemble pas. Il y a un problème d’identification. Quelque chose ne va pas. Didier, il a besoin de faire tout, ou pratiquement. C’est difficile d’être l’entraîneur des joueurs que l’on n’a pas choisis”, a analysé celui que l’on surnommait “Nanard” pendant les années 90 dans les colonnes de L’Equipe.

En revanche, Bernard Tapie a vivement remis en cause les choix personnels de Didier Deschamps en matière de recrutement. “Entre Lucho et Gignac, ça fait presque 50 millions d’euros balancés par les fenêtres. On rêve !”. Sans surprise, l’homme aux multiples facettes a aussi égratigné l’actuel président Vincent Labrune. “Les présidents de l’OM, ils arrivent de nulle part, ils ne sont connus de personne, ils n’ont pas une thune et ils n’ont jamais rien fait d’admirable dans leur vie. Enfin, on rêve ! Labrune, c’est un type adorable. Mais auprès des joueurs, quand il parle… (rires). Il a du charisme mais il n’a pas le profil. C’est dommage pour lui.”

Tapie adore seulement trois joueurs

Bien évidemment, Bernard Tapie a aussi parlé des performances sur le terrain du club provençal. “L’OM n’a pas une grande équipe. Ils ne méritent guère mieux que la 9e place. Je suis très déçu par Diarra, que je voyais plus gros que ça. J’attendais mieux de Mbia. Et puis Cheyrou est moins fringant. Des joueurs de classe internationale, je n’en vois que trois : Mandanda, André Ayew et Rémy.” Espérons que ce mercredi soir, les joueurs de Didier Deschamps vont prouver qu’ils méritent de porter le maillot de l’OM contre le Bayern. Histoire de clouer le bec à Bernard Tapie mais aussi à leurs détracteurs en général.