Le président Vincent Labrune a dû trancher. En octobre dernier, José Anigo avait renvoyé dans les cordes Didier Deschamps. C’est un fait : les deux hommes ne se sont jamais vraiment appréciés. Et cette guéguerre entre les deux a finalement conforté Deschamps dans sa position de véritable homme fort de l’OM. Depuis quelques mois, le directeur sportif phocéen est clairement écarté du groupe pro. Mais même s’il ronge son frein, il attend avec impatience la fin de saison. Pour régler cette situation avec l’ancien entraîneur de la Juventus Turin.

” C’est vrai que c’est une sacrée mise à l’écart, pour ne pas dire une mise au placard. Pas facile à vivre, forcément. Surtout quand on a l’impression de payer, mais pas pour son manque de compétence. Mais j’essaie de me contrôler, de me raisonner. Dans l’intérêt supérieur du club, j’ai accepté de m’éloigner du groupe pro, sans faire de bruit ni pleurer. Mais c’est sur que cela m’a vexé. C‘est une pénitence que je trouve injuste car personne n’est venu me dire que j’avais mal fait mon travail. C’est dur à vivre car je suis un peu pied et poings liés et j’ai assisté en spectateur à l’enlisement de cette équipe. Mais je n’en veux pas au président, qui a une situation assez compliqué à gérer. En fin de saison, on fera les bilans tous ensemble. J’ai hâte d’y être “, a affirmé dans France Football, José Anigo visiblement assez frustré d’avoir le bouc émissaire de la saison olympienne.