En pleine affaire dite du Calcioscommesse, le sélectionneur de l'Italie, Cesare Prandelli, n'exclut pas un retrait de son pays de l'Euro 2012, qui commence dans 8 jours.

Il est loin le temps de la Coupe du monde 2006, remportée par la Squadra Azzurra à Berlin… Et pourtant. A l'instar de cette année dorée, l'Italie connaît de nouveau des problèmes extra-sportifs, qui gangrènent sa préparation à l'Euro 2012. Après le Calciopoli, place au Calcioscommesse, une sombre affaire de matches arrangés au profit de parieurs mal intentionnés, qui a déjà coûté la tête du latéral droit Criscito, qui a dû quitter la sélection sur le champs, en pleine préparation. Dès lors, le temps de la préparation au prochain championnat d'Europe n'est pas des plus idéals, après un Mondial 2010 totalement râté. “Si on nous dit que pour le bien du Calcio, la Nazionale ne doit pas participer à l'Euro ce ne serait pas un problème” a assuré Prandelli en conférence de presse. Une solution radicale réellement envisageable? Rien n'est moins sûr.