Di Matteo-Abramovitch, la raison du divorce
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Remercié par sa direction à la suite de la lourde défaite de son équipe sur la pelouse de la Juventus Turin (3-0), mardi soir en Ligue des champions, Roberto Di Matteo n'est plus l'entraîneur de Chelsea. Alors que Rafael Benitez a été choisi pour le remplacer, le Daily Mail revient sur les causes de la rupture annoncée entre le technicien transalpin et Roman Abramovitch.
Si Roberto Di Matteo n'est plus à la tête du club londonien, c'est d'abord en raison de résultats décevants ces dernières semaines. Leader de Premier League en début de saison, Chelsea n'a gagné qu'un seul de ses cinq derniers matches de championnat et pointe aujourd'hui à la troisième place du classement derrière les deux clubs mancuniens. Le revers inquiétant subi à Turin contre la Juve (3-0), mardi soir en C1, a fini par inciter Roman Abramovitch à se séparer de son entraîneur, alors que les Blues sont tout près de la porte de sortie dans la compétition avant la dernière journée.
Pourtant en mai dernier, quand Chelsea remportait la Ligue des champions pour la première fois de son histoire, tout semblait aller pour le mieux du côté de Stamford Bridge. Sauf que selon les informations du Daily Mail, les relations entre Roberto Di Matteo et Roman Abramovitch se seraient rapidement dégradées, avec en point d'orgue un mercato estival où les deux hommes n'auraient alors pas eu le même point de vue concernant l'arrivée d'un attaquant de classe mondiale. Obligée de compenser le départ de Didier Drogba pour la Chine, la direction londonienne, par l'intermédiaire de son propriétaire russe, n'a finalement pas bougé d'une oreille cet été en prétextant posséder en Fernando Torres l'homme de la situation.
Le hic, c'est que Roberto Di Matteo aurait aimé attirer cet été Radamel Falcao pour renforcer le secteur offensif de son équipe. Mais il faut croire qu'il n'a pas été entendu par ses supérieurs et qu'il fut contraint de faire confiance à l'international ibérique. Auteur de quatre buts en douze titularisations, le footballeur de 28 ans a certes retrouvé de bonnes sensations après un premier exercice délicat. Sauf que, hasard ou coïncidence, l'ancien joueur de l'Atletico Madrid et Liverpool joue de moins en moins depuis quelques rencontres. Signe qui ne trompe pas, c'est même Mata qui a été titularisé mardi soir à Turin, Torres devant se contenter de vingt minutes alors que le score était déjà acquis pour la Juve. Si la situation “d'El Niño” n'explique évidemment pas tout dans le choix d'Abramovitch, elle révèle en partie le malaise évident entre deux hommes plus sur la même longueur d'onde.