C’est déjà un moment crucial de la saison 2013/2014 pour l’Olympique Lyonnais. Ce mardi soir, les Gones vont jouer leur avenir en Ligue des champions contre les Grasshoppers de Zurich.

Méfiance, méfiance… Le 30 juillet dernier, l’OL a fait son entrée en piste sur la scène européenne. Troisièmes du dernier championnat de Ligue 1, les Gones ont affronté les Grasshoppers de Zurich dans le cadre du 3e tour préliminaire aller de la Ligue des champions. Même s’ils ont eu quelques sueurs froides (un poteau, une transversale, un lob longue portée qui aurait pu tromper le gardien Anthony Lopes…), les Lyonnais ont assuré l’essentiel. Autrement dit, ils ont réussi à inscrire un but par l’intermédiaire du défenseur central Milan Bisevac (1-0, 64e minute de jeu) et à ne pas laisser un seul ballon franchir la ligne de but. Résultat des courses, les hommes de Rémi Garde ont pris un petit avantage avant la seconde manche qui se déroulera au Letzigrund de Zurich ce mardi soir.

Avant ce rendez-vous capital, le technicien du club de la capitale des Gaules a fait savoir qu’il est hors de question d’essayer de gérer cette avance face aux Suisses qui auront le couteau entre les dents. “Le groupe est relativement jeune et pas trop expérimenté. Pas spécialement capable de calculer. Nos qualités sont sur le jeu. On est capable de marquer des buts plus que de passer 90 minutes à défendre”, a-t-il analysé. Rémi Garde a reconnu qu’il y a “toujours de la pression” mais que cela n’est pas lié à l’aspect financier. Pourtant, une non-qualification pour la phase de poules de la C1 (après ce 3e tour, il restera un Barrage à disputer pour y accéder, ndlr) pourrait plomber les finances de l’OL.

Ne pas tomber dans le piège suisse

A vrai dire, le guide des Gones juge que lui et ses joueurs ont “surtout envie de jouer la Ligue des champions” car c’est “une chance” de participer à une telle compétition. Pour a part, Bernard Lacombe est persuadé que l’OL sera “mieux physiquement qu’au match à Gerland” et validera sa qualification pour le tour suivant. “A l’aller, ce qui nous a manqué c’est la compétition alors que les Grasshoppers avaient déjà 3 matchs de championnat dans les jambes. La compétition, c’est tellement important. Les matchs amicaux ne la remplacent pas”, a-t-il souligné selon le site web de l’OL.

Même s’il est optimiste, le bras droit de Jean-Michel Aulas sait que ce ne sera pas facile de faire plier les Helvétiques qui croient dur comme fer en leurs chances de qualification. “Attention au combat que va proposer cette formation de Zurich. Souvenons-nous aussi  de la chance avec ce poteau et cette transversale. Si les Suisses avaient marqué…” A l’heure des grandes chaleurs qui s’abattent en France, l’OL serait bien inspiré de se mettre à l’heure suisse dès le coup d’envoi…