Deux jours après le match nul incroyable concédé contre Fenerbahçe (3-3) en Ligue Europa, l’entraîneur de Rennes, Bruno Genesio, a vidé son sac et pointé du doigt l’arbitrage du Serbe Novak Simović.

Quel gâchis pour les Rennais ! Alors qu’ils menaient 3-0 sur le terrain de Fenerbahçe après une demi-heure et avaient alors leur billet pour les 8es de finale déjà en poche, les Bretons se sont sabordés en se faisant remonter trois buts, dont celui de l’égalisation à la 88e minute. Ils joueront par conséquent leur destin à domicile contre l'AEK Larnaca lors de la dernière journée jeudi prochain. Si des éléments comme Benjamin Bourigeaud ont déploré à chaud une «faute professionnelle», l’entraîneur du SRFC, Bruno Genesio, a fini par adopter une autre lecture avec le recul. Pour lui, pas de doutes, l’arbitrage a influé sur le résultat du match.

«L’arbitre a été très important dans la lecture de ce résultat. (…) Je pense qu’on s’est bien fait avoir sur ce match», a lâché l’ex-coach de Lyon ce samedi en conférence de presse. «On n’en pas beaucoup parlé mais il y a eu beaucoup de faits de jeu contre nous. On a fait des erreurs, on le sait, moi le premier, je l’ai dit. Ils (Fenerbahçe) ont su en profiter car ils ont du talent mais ils ont aussi été bien aidés par quelqu’un qui est passé inaperçu mais qui a fait un bon match.»

Des faits de jeu mal digérés

Le Rennais a ensuite listé les faits de jeu qui ne passent pas. «Je pense qu’il y a deux attentats sur Amine Gouiri, où il sort un carton jaune pour un coup de pied dans le dos avant la mi-temps, volontaire de Valencia. S’il siffle faute sur le premier but que l’on encaisse, je ne vois pas comment il peut nous refuser un penalty après la faute sur Adrien Truffert. Il nous refuse un but avec la VAR pour un hors-jeu de Martin Terrier», a grondé l’homme de 56 ans. Avec ce coup de gueule, le technicien aspire à ce que Rennes soit traité comme une écurie européenne respectée.