France-Angleterre : raté de Kane, Lloris revendique sa part du mérite
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Décisif lors du quart de finale de la Coupe du monde 2022 samedi entre la France et l’Angleterre (2-1), le gardien tricolore Hugo Lloris est revenu sur les deux penalties d’Harry Kane.
Dans une vidéo publiée par la FFF, le dernier rempart de Tottenham a d’abord admis qu’il a perdu son pari face à son coéquipier en club sur le premier tir à 11 mètres. «On se connaît tellement que je me dis qu’il va changer (de côté, ndlr). Mais il est resté sur la tendance», a regretté le capitaine des Bleus. En revanche, le recordman de sélections (143) estime avoir poussé le buteur à la faute sur son second penalty, largement passé au-dessus. «Sur le deuxième, je pars du bon côté. Il doit certainement le sentir donc il lève un peu et force un peu le geste. C’est un moment important du match. Il y en a eu d’autres également, mais tant mieux que ça nous sourit.»
Hugo Lloris nous raconte ses 𝟮 𝗳𝗮𝗰𝗲-𝗮̀-𝗳𝗮𝗰𝗲 avec Harry Kane, son coéquipier en club 🥅⚽️
L'interview complète de notre capitaine après la victoire ➡️ https://t.co/3CMdpugSUp#FiersdetreBleus pic.twitter.com/wXOJg2jzRu
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) December 11, 2022
Si Lloris, qui a eu la classe de réconforter Kane, reste fidèle à lui-même, c’est-à-dire humble et mesuré, on ne peut s’empêcher de penser que le Spur doit jubiler à l’intérieur ! En effet, avant la rencontre la presse anglaise a énormément insisté sur les dernières performances très moyennes du Tricolore, désigné comme le maillon faible des tenants du titre. En fin de compte, ces mots semblent surtout avoir complètement boosté l’ancien Lyonnais.
La réponse de Lloris ? Six arrêts
Décisif au plus fort de la domination anglaise au retour des vestiaires, le Français a réalisé pas moins de six arrêts pour complètement écœurer les attaquants adverses et il a été le grand artisan de la qualification française. «Il a été certainement touché, je ne dirais pas énervé», a admis le sélectionneur Didier Deschamps ce dimanche au micro de Téléfoot. Piquer Lloris représentait décidément une bien mauvaise idée pour ces médias anglais toujours autant incorrigibles…