Les organisateurs de la Super League ne lâchent rien. Les principes fondateurs de la version 2 ont été révélés au public, ce jeudi.
En avril 2021, la révélation du projet de la Super League a généré une énorme polémique. La plupart des clubs engagés ont fait machine arrière. Seuls trois d’entre eux se sont obstinés, attaquant en justice l’UEFA sur tous les fronts : le Real Madrid, le Barça et la Juventus de Turin. Leur promoteur, A22 Sports Management, a lancé sa deuxième mouture, ce jeudi.
Par le biais d’un communiqué, A22 Sports Management a annoncé les 10 principes qui régiraient la deuxième version de la compétition. On ne parle désormais plus d’un championnat de 20 clubs fermés, mais plutôt d’un projet réunissant plusieurs divisions, avec 60 à 80 équipes, sans « membres permanents ». Son fonctionnement prévoit un « système de qualification ouvert reflétant les performances nationales des clubs ».
La Cour de justice de l'UE va bientôt trancher
La nouvelle Super League privilégierait également l’équité financière. Un nouveau genre de fair-play financier serait plébiscité : « Les dépenses devraient reposer uniquement sur les ressources générées, et non sur les injections de capitaux qui faussent la concurrence. Les règles de viabilité financière devraient permettre aux clubs de ne dépenser qu'un pourcentage fixe de leurs recettes annuelles liées au football pour les salaires des joueurs et les transferts nets. » Un système qui avantagerait particulièrement les trois clubs porteurs du projet.
Enfin, le promoteur promet le reversement d’au moins 400 millions d’euros par an au football amateur et la promotion du football professionnel féminin. Sauf que l’avenir de la compétition est totalement dépendant de la décision que livrera la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur le positionnement que l’UEFA souhaite prendre par rapport à cette création. L’avocat général a déjà communiqué un avis favorable à l’instance, qui a de fortes chances d’être suivi par les juges.
Le Real Madrid, le Barça et la Juventus de Turin n’ont pour l’instant pas été sanctionnés par l’UEFA, mais les trois clubs risquent une exclusion des compétitions européennes. L'ECA est également opposée à l'idée de création de la Super League.