La Fédération française de football a réagi, par le biais d'un communiqué, au retrait de l'équipe de France féminine annoncé par plusieurs joueuses du groupe de Corinne Diacre.
Les Bleues vivent une zone de turbulences. Ces dernières heures, plusieurs membres de l'équipe de France féminine ont communiqué leur retrait du groupe, en raison de profonds désaccords avec la sélectionneure Corinne Diacre. La défenseure de l'Olympique Lyonnais, Wendie Renard, a été la première à annoncer son choix de ne plus porter le maillot tricolore. Plus décidée à “cautionner le système actuel bien loin des exigences requises par le plus haut niveau”, la joueuse de 32 ans ne compte plus défendre les couleurs de la France tant que l'ancienne coach de Clermont sera sur le banc.
“Aucune individualité n’est au-dessus de l’institution”
Dans la foulée, l'attaquante du Paris Saint-Germain Marie-Antoinette Katoto a également annoncé son retrait, “tant que les changements nécessaires ne seront pas appliqués.” Comme Wendie Renard, l'avant-centre parisienne de 24 ans réclame la tête de Corinne Diacre, sur le banc de l'équipe de France depuis 2017 et encore sous contrat jusqu'en août 2024 avec la Fédération française de football. Restée jusque-là muette, cette dernière est enfin sortie de son silence, via un communiqué publié vendredi sur son site internet.
“La FFF a pris connaissance des déclarations de Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto. Son Comité exécutif, réuni le 28 février, se saisira de la question à cette occasion. La FFF tient à rappeler qu’aucune individualité n’est au-dessus de l’institution Équipe de France.” Si elle ne cite pas Corinne Diacre, la 3F prend clairement la défense de la technicienne de 48 ans et charge les joueuses en question. Une certitude : l'ambiance est au plus mal chez les Bleues à quelques mois de la phase finale de la Coupe du monde 2023, programmée en Australie et en Nouvelle-Zélande entre le 20 juillet et le 20 août.
