L'avocate de la victime présumée d'Achraf Hakimi a rebondi à l'annonce de la mise en examen du défenseur marocain du Paris Saint-Germain.
Achraf Hakimi se retrouve dans de sales draps. Accusé de viol par une jeune femme, le défenseur du Paris Saint-Germain a été mis en examen ce vendredi par le parquet de Nanterre. Défendu par le club de la capitale et par son avocate, le latéral droit marocain ne jouera pas ce samedi contre le FC Nantes au Parc des Princes, dans un match comptant pour la 26e journée de Ligue 1, non pas par sanction mais en raison d'une blessure aux ischio-jambiers qui l'empêche de tenir sa place. Convié vendredi devant les journalistes, l'entraîneur parisien Christophe Galtier a botté en touche sur l'affaire.
“Des indices graves et concordants”
Resté jusque-là mutique, le clan de la victime présumée de l'ancien joueur de l'Inter Milan a réagi. Son avocate Rachel Flore Pardo a publié un communiqué, repris par les médias. Une mise en examen que le camp adverse trouve légitime au regard des éléments du dossier. “Nous prenons acte de la mise en examen de M. Hakimi et souhaitons rappeler qu’une mise en examen n’est jamais automatique. Dans ce cas précis, sa mise en examen démontre que le juge d’instruction a considéré qu’il y a des indices graves et concordants de la commission du crime de viol dont ma cliente est victime.”
L'avocate prévient que sa cliente ne parlera pas en public. “Nous ne tolérerons aucune campagne de dénigrement ou de déstabilisation à son préjudice, comme c’est encore malheureusement trop souvent le cas pour les femmes qui ont le courage de dénoncer les faits de viol dont elles sont victimes. Cette affaire nécessite d’être traitée aussi sereinement que possible par la justice. C’est pourquoi ma cliente a fait le choix de se confier à la justice, exclusivement à la justice, et ne s’exprimera que devant la justice.”
