Un sentiment d'impuissance
D'après lui, les champions du monde en titre ont manqué d'un ingrédient pour faire la différence. “Il y a un autre truc dans leur mentalité qui fait que c’est autre chose. Je miserai plus sur la pression. Les Français ne nous en veulent pas, il y en a beaucoup qui sont dans l'état d’esprit “on ne croit pas en eux, ils vont se casser la figure, ils manquent beaucoup de joueurs. Au final, on est allé jusqu’au bout. Tout le monde était obligé de regarder, on n’avait pas le choix. On perd aux penaltys, c’est pour tout ça que les Français ne nous en veulent pas. Mais c’est vrai que les 75 premières minutes, j’étais sur le banc, je tournais (la tête) à droite et à gauche, je regardais les autres joueurs, ils avaient presque les larmes aux yeux. Moi, j’étais dans un état d’esprit où c’était trop dur. C’est comme quand tu vois des choses dans le monde et tu es impuissant, tu ne peux rien faire”, a-t-il raconté.
La “grinta” a fait la différence
Konaté a ensuite expliqué ce qui avait fait la différence à ses yeux. “Moi je dirais que dans cette situation-là, tous les coups sont permis. Parce que c’est ce qu’ils ont fait. Quand tu les voyais arriver sur des duels, ok ils vont au duel avec toi mais ils te mettent un petit coup après. Et toi tu te plains à l’arbitre. Mais non ! Mais on est cinglés ou quoi ? C’est une finale de Coupe du monde, il te met un coup, tu te relèves, comme si tu ne sentais rien (…) Ils sont dans la provocation, mais dès qu’ils voient qu’ils ont pris l’ascendant sur toi, ils gagnent en confiance. On aurait dû dès le départ mourir pour ce match-là. C’est l’erreur qu’on a faite, tous ensemble”, a conclu le défenseur des Reds.