En cruel manque de temps de jeu avec les Merengues depuis plusieurs années, Eden Hazard traverse une période très compliquée dans sa carrière. Pour l'attaquant belge, cette situation semble de plus en plus difficile à supporter.
Le 1er juillet 2019, Eden Hazard signait au Real Madrid en provenance de Chelsea en échange d'un chèque colossal de 100 millions d'euros. À l'époque, la star des Diables Rouges s'imposait en effet comme l'un des plus gros potentiels du Vieux Continent. Inscrivant 110 buts et délivrant 92 passes décisives lors de son passage chez les Blues entre 2012 et 2019, le natif de La Louvière semblait tout proche d'atteindre les sommets.
Quatre ans après ce transfert retentissant, le constat est malheureusement terrible. En plus de trois saisons passées en Espagne, Eden Hazard n'a fait que 73 apparitions avec le maillot des Merengues. Son bilan comptable apparait lui comme famélique : 7 buts inscrits et 11 passes décisives délivrées en un peu moins de quatre ans. Plombé par les blessures, le droitier n'est jamais parvenu à s'imposer dans sa nouvelle maison.
“Les entraînements, c’est bien mais ce qui nous fait vivre, ce sont les matches”
Cette saison, les choses ne vont hélas pas dans le bon sens. Eden Hazard ne compte ainsi qu'une seule titularisation en championnat. Sa dernière appariation lors d'un match officiel avec la Casa Blanca remonte au 3 janvier dernier pour un 32ème de finale de Coupe du Roi face à une équipe de quatrième division…
Pour Eden Hazard, le cauchemar semble sans fin. Répondant aux questions de la RTBF, l'ancien lillois n'a pas caché son amertume sur sa situation actuelle en évoquant notamment sa relation avec Carlo Ancelotti. “Il y a du respect entre nous. Mais je ne vais pas dire qu'on se parle, parce qu'on ne se parle pas. Mais il y aura toujours du respect. Même si demain, il ne me fait plus jouer…. je suis obligé d’avoir du respect pour un mec comme Carlo Ancelotti”, a-t-il confessé auprès du média belge avant d'ajouter : “J'ai envie de jouer. J’ai envie de prendre du plaisir sur un terrain. Les entraînements, c’est bien mais ce qui nous fait vivre, ce sont les matches”.