Lens : avant d’affronter Galtier, Haise prend position sur la polémique

À deux jours de défier le Paris Saint-Germain, Franck Haise s'est exprimé sur la polémique qui touche le coach parisien depuis 48 heures.

Tour à tour, les acteurs du monde du football s'expriment sur les accusations de racisme envers Christophe Galtier. Premier adversaire à affronter le PSG depuis la diffusion de ce fameux e-mail de Julien Fournier, Franck Haise a donc logiquement été invité à commenter l'actualité brulante du club de la capitale.

En préambule, le coach des Sang et Or a estimé que les coéquipiers de Kylian Mbappé ne seraient pas perturbés outre mesure par cette polémique une fois sur le rectangle vert : “Je ne pense pas que cela va changer grand-chose, car on a affaire à de grands joueurs professionnels, relève Haise. Je ne pense pas que cela va changer grand-chose à leur match.

Haise n'a jamais eu vent de tels comportements

L'entraîneur du 2ème de Ligue 1 s'est ensuite exprimé un peu plus en détail sur le fond de l'affaire : “Comme je l'ai dit, la machine médiatique en 48h… à ce moment-là de la saison et après le match de Nice, cela a pris une très grosse dimension, reconnaît le natif de Mont-Saint-Aignan. Je ne suis pas là pour juger quoi que ce soit, car je n'ai pas les éléments. Si certains ont des éléments. Ce que je sais et ce que je lis, c'est qu'il y a deux versions qui s'affrontent. C'est la première chose.

Si Franck Haise n'était évidemment pas dans l'intimité de l'OGC Nice au moment des faits, il affirme cependant ne jamais avoir entendu de telles choses sur l'entraîneur parisien au cours de sa carrière : “Christophe Galtier, cela fait plus de 35 ans qu'il est dans le football de haut niveau et moi qui y suis aussi depuis longtemps, je n'avais jamais entendu parler de cela, explique-t-il. Ça, c'est objectif. La deuxième chose, c'est que le sport et le football en particulier, c'est un lieu d'union, de mixité sociale, culturelle et religieuse, d'ouverture, de tolérance et cela doit le rester. C'est peut-être un des derniers lieux où cela doit toujours le rester. Donc, il faut que cela le reste.” Le message est passé.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.