OL : Aulas révèle sa plus grande déception sportive

Lors d'une interview sur Canal+, Jean-Michel Aulas s'est remémoré un souvenir particulièrement douloureux pour les supporters lyonnais. 

En plus de 35 ans de présidence, Jean-Michel Aulas est passé par toutes les émotions avec l'Olympique Lyonnais. Des périodes glorieuses où s'enchainaient les titres de champion de France aux années plus récentes où l'OL n'est pas parvenu à accrocher les places européennes. Malgré tout, le bilan de “JMA” reste exceptionnel, lui qui a repris un club criblé de dettes en 1987 et qui avait frôlé la relégation.

Le président des Gones s'est souvent exprimé sur les grands moments du club en interview, mais pour Canal+, il a décidé de revenir sur un match particulièrement difficile à avaler, qu'il qualifie même de “plus grand regret de sa carrière” : le fameux quart de finale PSV Eindhoven-Lyon lors de l'édition 2004-2005 de la Ligue des Champions et le pénalty non sifflé sur Nilmar en prolongations.

“Ça fait de plus en plus mal”

C’est le regret de ma carrière, décrit l'homme d'affaires de 74 ans. Déjà, je suis sûr qu’il y a pénalty. On n’est pas d’accord avec la décision. Tous étaient unanimes pour dire qu’il y a pénalty. Ça fait de plus en plus mal d’ailleurs. C’est une détresse parfaite. Demi-finale de la Champions League, vous êtes tout en haut.

Une déception renforcée par le fait que le président Aulas est conscient que son OL ne pourra plus atteindre un tel niveau en Europe : “On a joué 20 fois la Champions League. On est le premier club en France, devant le PSG, en nombre de Champions League jouées. Il y a un petit péché d’orgueil qui fait qu’on se dit que ce sera bon la prochaine fois. Mais en fait, il n’y a jamais de prochaine fois.

À sa grande époque, l'Olympique Lyonnais n'a jamais réussi à passer l'obstacle des quarts de finale dans la plus prestigieuse des Coupes d'Europe. Mais les rhodaniens attendront le dernier carré deux fois par la suite, en 2010 ainsi qu'en 2020.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.