OL : le club voulait faire de Lopes un n°2

Lors de l'arrivée de Peter Bosz sur le banc de l'Olympique Lyonnais, Anthony Lopes aurait pu devenir gardien remplaçant. Mais un deal a finalement capoté avec une cible.

Arrivé à Lyon lors du mercato 2021, Peter Bosz était censé faire passer un nouveau cap à l'OL, après avoir pris la succession de Rudi Garcia. Finalement, la mayonnaise ne prendra jamais vraiment avec le néerlandais, les Gones terminant la saison 2021-22 à une triste 8ème place. L'ancien de l'Ajax a été limogé au mois d'octobre dernier.

Au moment de sa prise de fonction, Bosz avait pour projet de changer de gardien titulaire. Jugeant que son jeu au pied était trop moyen, Anthony Lopes n'était plus destiné à occuper les cages lyonnaises. André Onana était la priorité absolue du club. Sur les ondes de RMC, Juninho, directeur sportif de l'époque, est revenu sur cet épisode : “Quand Bosz arrive, il nous montre ses projets, se remémore le Brésilien. Il nous dit que pour sa façon de jouer, Onana est un gardien idéal parce que balle au pied, il est énorme. Il pensait qu'Anthony Lopes devait beaucoup progresser à ce niveau-là. C'était l'opportunité pour la continuité. Peut-être que le club l'a pensé et que c'était meilleur pour le futur que Lopes devienne numéro deux.

Onana a finalement privilégié l'Inter

Heureusement pour Anthony Lopes, le club n'a pas réussi à boucler l'affaire : “Tout le monde au club était d'accord, reprend Juninho. C'est une opportunité, il faut prendre ce gardien, il est énorme pour le futur. Il y a eu des réunions avec son agent, il y a eu des discussions plusieurs fois, des propositions officielles. On n'était pas loin de trouver un accord avec lui. Mais comme il était libre, bien sûr qu'il fallait faire vite. Bien sûr qu'il fallait monter la proposition pour ne pas perdre cette possibilité. C'est de notre faute, on n'a pas fait le forcing.

Face à l'Olympique de Marseille, le Portugais va fêter sa 450ème apparition sous les couleurs de l'OL, faisant de lui le 5ème joueur le plus capé du club.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.