OM : Vitinha lâche ses vérités sur Tudor

Arrivé cet hiver en provenance de Braga avec le statut de recrue la plus chère de l'histoire de l'Olympique de Marseille (plus de 30 millions d'euros, bonus compris), Vitinha commence peu à peu à trouver ses marques dans sa nouvelle vie. 
Même s'il affirme n'avoir jamais douté, ses premières semaines passées en France n'ont sans doute pas été simple pour l'attaquant portugais. Régulièrement sur le banc, Vitinha a vécu son doublé du 16 avril dernier contre Troyes (3-1) lors de la 31e journée de Ligue 1 comme une libération. Ce dernier reconnaît d'ailleurs avoir été ému par la réaction du public et de ses coéquipiers, tout aussi heureux de voir son compteur avec l'OM se débloquer. “Je savais parfaitement que j’allais avoir des difficultés. Les défenseurs centraux en France sont très forts, très forts physiquement. Je n’étais pas préparé à un jeu aussi intense. J’avais besoin d’une période d’adaptation parce que c’est un championnat différent”, a-t-il confié lors d'un entretien accordé à Canal+.

Un passage sur le banc salutaire ?

Interrogé sur son nouveau statut de remplaçant de luxe, Vitinha a reconnu que ce début d'expérience l'avait fait grandir, remerciant au passage Igor Tudor pour son intégration progressive. “Je jouais la majorité des matchs comme titulaire, arriver à Marseille et aller sur le banc m’a fait beaucoup de bien. Beaucoup de bien parce que j’ai grandi. C’est la décision du coach. Je n’étais pas encore prêt. Je le remercie de m’avoir géré de cette façon. Je dois travailler pour démontrer que je suis prêt à jouer”, a poursuivi l'ancien buteur de Braga.

Le coup de poker de Longoria

Ému aux larmes lors de cette interview, Vitinha a reconnu avoir beaucoup souffert de la séparation avec sa famille et ses amis mais semble déterminé à réussir à l'OM. Pablo Longoria avait d'ailleurs choisi de miser sur lui dès le mercato hivernal en ayant parfaitement en tête que l'adaptation serait probablement difficile et avec l'objectif de le préparer au mieux pour la saison 2023-24. L'avenir nous dira si son pari était le bon…

Romain Boselli
Journaliste radio depuis 2010 (Europe 1-RFM), j'ai toujours gardé par ailleurs ce plaisir de rédiger des articles sur le football et le sport en général. Rédacteur web sur Top mercato depuis une dizaine d'années, j'interviens également dans une école de journalisme pour former les professionnels de demain à Montpellier. Particularité : grand fan de l'équipe de France !