La maire de Paris, Anne Hidalgo, a envoyé un nouveau message au Paris Saint-Germain concernant l'épineux dossier de la vente du Parc des Princes.

En mauvais termes avec la municipalité de Paris, le Paris Saint-Germain songe très sérieusement à claquer la porte du Parc des Princes. Le club de la capitale devrait faire acte de candidature afin de déménager au Stade de France, une perspective qui n'enchante guère son ancien gardien de but Jérôme Alonzo. Interviewée ce jeudi par RFI, Anne Hidalgo est revenue sur l'échec des pourparlers avec l'état-major francilien.

“Ma position est-elle irrévocable ? Oui parce que vous savez, on avait ouvert la porte à la possibilité de vendre le stade à notre club. C'est vrai que dans le modèle économique des grands clubs, ils sont presque tous propriétaires et cet argument, on l'a bien sûr regardé. La deuxième chose c'est que pour vendre, il fallait d'abord qu'il y ait respect des règles parce que ça appartient aux Parisiens, ça ne m'appartient pas personnellement. On est dans un pays où l'état de droit fonctionne, il y a des procédures.”

Une offre qualifiée de “ridicule”

La maire de Paris révèle le montant de la somme mise sur la table par les propriétaires qataris pour le rachat de l'enceinte du 16e arrondissement. “Il y a des prix qui doivent être fixés et doivent correspondre au bien. Quand, à l'issue de tout un processus durant lequel on a discuté et essayé d'évaluer ce que pouvait être le prix du Parc des Princes, le club a proposé 38 millions d'euros… je pense que le mot ‘ridicule' est celui qui convient. Par ailleurs, on s'est dit qu'il n'y avait plus de chemin possible, arrêtons de discuter pour ne pas arriver à un accord.” Avec de telles déclarations, la rupture semble définitivement consommée entre les deux parties.