OL : ému, Aulas raconte ses plus beaux souvenirs

Officialisé en début de semaine, le départ de Jean-Michel Aulas (74 ans) de l'Olympique Lyonnais après 36 ans à la tête du club sonne forcément comme la fin d'une ère dans le Rhône.

Patron de l'OL depuis 1987, JMA a quitté officiellement ses fonctions cette semaine avec “plus de 50 titres remportés aussi bien pour les équipes masculines que féminines”, comme le rappelait il y a quelques jours un communiqué du club rhodanien. En attendant de trouver un successeur à Aulas, le nouveau propriétaire américain John Textor endosse le costume de président-directeur général. Lors d'un entretien accordé à Téléfoot, l'ancien boss de l'OL est revenu avec émotion sur cette incroyable aventure. “C'est ma grande fierté d'avoir des relations avec tous les joueurs qui sont passés, qui reviennent, ou qui ne sont plus là, qui est une relation presque amicale à posteriori. Le monde du football est un monde terrible qui ne supporte pas l'échec. Il faut les encourager (les joueurs), un peu comme les enfants à l'école, et il faut les protéger surtout”, a-t-il expliqué.

La montée, les titres de champion…

Parmi les moments les plus marquants, Aulas retient notamment la montée du club en première division en 1989. C'est un moment très très fort, qui reste parmi, mes plus grands bonheurs”, a-t-il expliqué avant de revenir sur le premier sacre de 2002. “Avec une ‘Remontada', comme on dit aujourd'hui, incroyable puisqu'on était à près de dix points derrière Lens. On s'est créé une dynamique avec tous les joueurs de l'époque. Il y avait vraiment un noyau exceptionnel”

Un record parti pour durer ?

Après avoir rendu hommage à Alexandre Lacazette, revenu au club l'été dernier et auteur d'une très belle saison dans le Rhône, Aulas est également revenu sur le record historique établi par son club avec sept sacres consécutifs entre 2002 et 2008. “Il a failli être égalé par le Paris Saint-Germain, mais c'est vrai que c'est quelque chose d'exceptionnel. Il faut y rajouter les titres au Trophée des Champions qui suivaient (…) Et puis on n'a peut-être pas su faire en sorte de se renouveler à l'aube de ce 7e titre. Mais c'est vrai que c'est aussi un élément à méditer qui peut permettre dans le futur de faire encore mieux”, a-t-il conclu.

Romain Boselli
Journaliste radio depuis 2010 (Europe 1-RFM), j'ai toujours gardé par ailleurs ce plaisir de rédiger des articles sur le football et le sport en général. Rédacteur web sur Top mercato depuis une dizaine d'années, j'interviens également dans une école de journalisme pour former les professionnels de demain à Montpellier. Particularité : grand fan de l'équipe de France !