OM : un ex-international portugais se prononce sur Vitinha

Plus gros transfert de l'histoire de l'Olympique de Marseille, Vitinha a les yeux des supporters rivés sur lui, du haut de ses 23 ans. Le Portugais prend ses marques depuis son arrivée fin janvier.

Les attentes sont élevées autour de Vitinha. Si l'ancien joueur de Braga n'a évidemment rien demandé, le montant de son transfert rajoute forcément une petite pression supplémentaire dans un contexte marseillais déjà bien servi à ce niveau-là. Un tel prix ne tombe pas du ciel et n'est pas basé uniquement sur le potentiel. L'avant-centre a prouvé, dans le championnat portugais, qu'il avait du talent en inscrivant 28 buts en 67 matchs toutes compétitions confondues.

Parviendra-t-il à s'adapter et à s'imposer à Marseille ? L'avenir le dira, mais ceux qui le connaissent sont plutôt confiants. Interrogé par La Provence, Rolando, qui l'a côtoyé à Braga, s'est confié sur Vitinha.

“Son transfert m'a surpris”

Il se donnait à 100 % lors des entraînements, il n'attendait pas l'atelier frappes à la fin pour se montrer, comme certains attaquants plus coquins le font, se remémore le défenseur central. Sans formation classique, il avait du retard à rattraper et les anciens l'entouraient après les séances. Rui et Paulinho lui donnaient des conseils sur les placements, moi, je lui expliquais comment gêner le défenseur par des types de mouvements. Son transfert m'a surpris, mais si l'OM ne le prend pas à ce moment-là, il y a le risque qu'il soit très cher plus tard. Pour le reste, il a les capacités, laissons-le se développer et profitons de ses premiers appuis dans la surface, comme sur l'ouverture du score face à Troyes.

Depuis qu'il a rejoint la cité phocéenne, le Portugais a disputé 10 matchs toutes compétitions confondues avec l'OM (dont deux titularisations) pour deux buts et une passe décisive. Son association avec Alexis Sanchez, positionné un cran en dessous, s'est avérée prometteuse sur ce que l'on a pu voir jusqu'à présent.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.