Bordeaux : l’agresseur de Buades sort du silence !

Responsable de l'arrêt du match entre les Girondins de Bordeaux et Rodez, le supporter bordelais s'est exprimé dans les colonnes de SoFoot.

Si l'exercice 2022-2023 de Ligue 2, plus d'une semaine après la fin officielle de la saison, n'est toujours pas entériné, c'est en raison du geste de Marc, ce supporter bordelais qui a bousculé Lucas Buades au Matmut Atlantique. Alors que la LFP ne rendra sa décision que le 12 juin, les clubs n'hésitent pas à s'attaquer à coup de communiqué.

En parallèle, nos confrères de SoFoot ont recueilli le témoignage de l'agresseur, dans une interview dévoilée ce samedi. Ce dernier a minimisé les faits et a même réfuté le terme d'agression : “Je suis quasiment certain de ne pas avoir touché Lucas Buades, a d'abord expliqué ce supporter. Je réfute totalement le terme d'agression. Je n’ai frappé personne, je suis catégorique. Quand je lis des termes comme ‘agression' ou ‘violence', je m’inscris en faux et les images parlent d’elles-mêmes.

“On parle de professionnels, habitués aux chutes et aux contacts”

Et l'homme de 45 ans de poursuivre : “On parle de jeunes sportifs professionnels, habitués aux chutes et aux contacts, qui tombent comme des quilles après s’être fait légèrement bousculés. Effectivement, je les repousse, mais pas dans le but de leur faire mal. Comment peut-on arrêter ce match ? Quelle est cette mascarade ? Avec du recul, je peux dire que j’ai réagi instinctivement pour deux raisons : la première, c’est la colère. La deuxième, c’est que j’estime qu’ils représentent un danger pour eux et pour nous, car la tribune est électrique.”

Tout de même “désolé pour tous les gens qui ont dû quitter le stade“, le supporter bordelais s'attend à être interdit de stade : “Je sais que je vais être interdit de stade et je considère que c’est normal, je connais le règlement.” Ce dernier ne semble, en tout cas, pas vraiment éprouver de remords.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.