Comme l'an dernier au Stade de France, la finale de Ligue des Champions opposant Manchester City à l'Inter Milan samedi soir à Istanbul a mis en lumière de sérieuses failles en termes d'organisation. 
Ce lundi, plusieurs médias britanniques dénoncent les conditions d'accueil désastreuses des supporters des deux camps dans la capitale turque. Le stade Atatürk étant situé très loin du centre-ville d'Istanbul, certains fans ont mis plusieurs heures avant de pouvoir s'approcher de l'enceinte en raison d'embouteillages monstres. Les médias britanniques accusent une nouvelle fois l'UEFA d'avoir traité les supporters de cette finale de la Ligue des champions comme du “bétail” et dénoncent un chaos logistique et organisationnel.

Un périple interminable

D'après le Guardian, qui a recueilli les premiers témoignages de supporters de City présents samedi soir en Turquie, des fans n'ont pu regagner leurs hôtels du centre-ville qu'après 3 heures du matin. Le coup d'envoi tardif de la rencontre (22h00, heure locale) et un système de navettes, certes gratuites mais trop peu nombreuses, ont eu raison des nerfs de certains. Un membre de la famille d'un joueur de l'Inter Milan a d'ailleurs confirmé cette version au quotidien The Independent, assurant même que la sécurité n'était clairement pas au rendez-vous pour un tel évènement. Des taxis ont profité de la situation pour facturer le trajet vers le centre-ville jusqu'à vingt plus cher que d'habitude.

L'UEFA encore pointée du doigt !

Les bus des deux équipes ont également été coincés dans des embouteillages. Les médias britanniques n'hésitent pas à parler d'un nouveau fiasco en matière d'organisation. “L’UEFA devrait avoir honte”, a même dénoncé un journaliste anglais sur Twitter. “Les toilettes n'étaient qu'un ensemble de caravanes, peut-être 10 à 15 toilettes pour 20.000 personnes. Les femmes ne pouvaient pas simplement faire pipi sur la clôture, alors elles faisaient la queue pendant une heure. Une femme m'a dit qu'elle avait fondu en larmes à un moment donné, tellement elle était désespérée”, a-t-il écrit sur le site du tabloïd The Independent.