Mercato - Larqué sait pourquoi l’OM n’attire pas de grands coachs

À deux semaines de la reprise de l'entraînement, l'Olympique de Marseille n'a toujours pas trouvé le remplaçant d'Igor Tudor. Marcelo Gallardo a refusé le poste et Paulo Fonseca ne souhaite pas aller au bras de fer avec le LOSC.

Pablo Longoria n'imaginait sans doute pas essuyer autant de refus concernant le poste d'entraîneur. Les dirigeants olympiens planchent désormais sur le plan C, Marcelino, pour prendre les rênes de la formation phocéenne. Le technicien espagnol est libre et serait intéressé à l'idée de diriger l'OM et de retrouver Longoria, avec qui il a collaboré du côté de Valence.

Invité à réagir sur la situation des Ciel et Blanc, Jean-Michel Larqué a pointé du doigt l'instabilité du club : “Depuis des années, l’OM a changé de propriétaire et a souvent changé d’entraîneur, a-t-il expliqué sur les ondes de RMC. Depuis Didier Deschamps, ils sont dix ou onze à s’être succédés et ça fait dix ans que Didier Deschamps n’est plus l’entraîneur. En moyenne, l’espérance de vie d’un entraîneur, c’est un an.

“On ne sait pas quelle est la véritable politique”

Et l'ancien joueur de Saint-Étienne de poursuivre : “Les grands entraîneurs ne sont pas attirés par l’Olympique de Marseille parce qu’ils ne savent pas quelle est la véritable politique et la véritable ambition du propriétaire actuel. Longoria a beau se démener, il a beau être malin, le système D a ses limites. Des entraîneurs qui veulent venir à l’OM, il y en a pleins. Mais des grands entraîneurs… Je pense qu’aujourd’hui l’Olympique de Marseille est en train de payer l’instabilité de son effectif et de ses entraîneurs. Ce n’est pas par hasard si depuis quelques temps Sampaoli s’en va comme ça sans rien dire, si Tudor démissionne du jour au lendemain… Je pense qu’il se passe quelque chose à l’Olympique de Marseille qu’on ne maîtrise pas, mais les entraîneurs sollicités se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.