OM : un ancien joueur juge la méthode Marcelino
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Un ancien joueur de Marcelino a accepté de rebondir à la probable nomination du technicien espagnol sur le banc de touche de l'Olympique de Marseille.
Sans poste depuis juin 2022
Si la nouvelle n'est pas encore officielle, l'Olympique de Marseille tient enfin son nouvel entraîneur, amené à succéder au Croate Igor Tudor dont le départ a été communiqué au terme de la saison 2022-2023, conclue à la troisième place de la Ligue 1. À moins d'un énième retournement de situation, le club des Bouches-du-Rhône confiera les rênes de l'équipe à Marcelino, préféré notamment à l'Argentin Marcelo Gallardo qui semblait avoir un temps la faveur de la direction phocéenne.
Libre de tout contrat depuis son départ de l'Athletic Bilbao, en juin 2022, l'Espagnol de 57 ans ne laisse pas indifférents ses anciens joueurs. Après Cédric Bakambu, c'est cette fois Julien Escudé qui a accepté de parler de l'ancien manager du FC Valence, qui s'apprête à honorer sa première expérience en dehors des frontières de son pays. Interviewé par RMC Sport, l'ancien défenseur français a donné son ressenti sur celui avec lequel il avait travaillé du côté du FC Séville.
Escudé a vu un entraîneur “pointilleux”
“C’est vrai que j’ai beaucoup apprécié Marcelino, sa vision du foot, ses modes de préparation. C’est un gars très pointilleux sur la logistique, l’aspect physique des joueurs, l’aspect tactique. Il est très méticuleux. Ça m’avait un peu changé par rapport à mes coachs précédents. En Espagne, il avait un temps d’avance par rapport aux entraîneurs que j’avais pu connaître. Il était pointilleux sur les séances d’entraînement, les phases de transition, le pressing, les mouvements au niveau du bloc équipe, les temps d’entraînement… Tout était très contrôlé. Sur l’aspect physique, on faisait beaucoup de renforcement pour pouvoir être au maximum compétitif sur les matchs”, détaille l'homme de 43 ans, aujourd'hui retraité.
L'international tricolore, 13 sélections chez les A, prévient sur l'aspect humain du natif de Villaviciosa. “Le relationnel ? Il a évolué. C’est vrai que quand il est arrivé à Séville, ça a un peu été sa ‘difficulté'. Il avait entraîné des équipes de ‘moins gros calibre' et il arrivait à Séville au sein d’une équipe qui jouait la Ligue Europa, qui avait l’objectif de faire la Ligue des champions, avec des joueurs d’un certain caractère et d’un certain niveau. La gestion des hommes a été un peu sa difficulté au début. Il s’est ensuite aguerri, il m’a dit qu’il a beaucoup progressé sur ce point. À Séville, il devait gérer des stars, des internationaux comme Fred Kanouté.”