OL : Rothen accuse Aulas

Alors que l'Olympique Lyonnais doit passer devant la DNCG ce jeudi, le club rhodanien se trouve dans une situation financière compliquée. L'arrivée de John Textor n'a, semble-t-il, pas arranger les choses.

Pour beaucoup, le rachat de John Textor allait insuffler un vent nouveau (et surtout des moyens) à l'OL. Pour l'instant, la réalité est bien différente puisque le projet de rachat de l'Américain se basait sur une qualification en Ligue des Champions. En raison du manque à gagner liée à une piètre 7ème place en championnat, les Gones doivent vendre et après Malo Gusto, c'est Castello Lukeba qui devrait en faire les frais.

L'Olympique Lyonnais commence à dilapider son avenir en se séparant de ses jeunes joueurs, pour pouvoir combler le déficit (130 millions d'euros), chose qui lui a été imposée par le gendarme financier du football français. Pour Jérôme Rothen, si Lyon se retrouve aujourd'hui dans cette situation, c'est aussi parce que Jean-Michel Aulas s'est précipité pour vendre le club.

“Jean-Michel Aulas a mis le club en difficulté”

Jean-Michel Aulas a fait de ce club une machine de guerre, reconnaît l'ancien joueur du PSG. Il a gagné des titres, il a fait son stade, Lyon est devenu une place forte. Mais on lui reprochait ces dernières années de prendre de mauvaises décisions, l'OL stagnait voire régressait sportivement. C’est la réalité. Finalement, le club a été vendu à John Textor, qui a commencé par vendre du rêve sur le mercato. Aulas devait rester plusieurs années, mais il s’est fait virer. On ne sait pas pourquoi.

Pour le consultant, le changement de cap est trop brutal au sein du club : “Textor change son organisation sportive. Je ne juge pas ceux qui arrivent, mais je leur souhaite bon courage. On comprend que l'OL va faire du trading de joueurs. Je pars du principe que Jean-Michel Aulas a mis le club en difficulté. Il ne veut pas répondre à mon accusation. J’ai l’impression qu’il était en train de régresser sportivement et qu’il a vendu au premier acheteur pour prendre un bon chèque. Pour moi, ce grand président du football français aurait dû faire attention à qui il vendait le club. Aujourd’hui, il y a beaucoup trop de points d’interrogation“, a-t-il conclu dans son émission sur RMC.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.