Depuis que l’Olympique de Marseille a officialisé la signature de Marcelino, les témoignages se multiplient sur le technicien espagnol, assez méconnu dans l’Hexagone.

D'ici à une grosse semaine, Marcelino dirigera son premier entraînement avec l'OM au centre Robert-Louis Dreyfus avec, en ligne de mire, le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, qui se disputera début août.

Son style de jeu ne devrait pas trop s’éloigner de celui d’Igor Tudor, puisque les deux hommes prônent un jeu vertical, comme l’a confié son ancien protégé à Villarreal Tomas Pina, chez nos confrères de La Provence : “Avec le ballon, il voulait que l'on joue vite vers l'avant, explique le milieu de terrain. C'est un entraîneur très vertical, avec des transitions très rapides, il ne veut pas la possession pour la possession, n'a pas envie de longues conservations. Le message, c'était : ‘Quand on a le ballon, on attaque‘”

Marcelino très rigoureux sur l’hygiène de vie

Comme plusieurs de ces anciens joueurs l’ont expliqué ces derniers jours, le natif de Villaviciosa est très à cheval sur l’hygiène de vie et notamment tout ce qui touche à la nourriture. Un point qui peut être source de tension, a expliqué Pina au quotidien régional : “Ça peut engendrer des tensions parce qu'il y a des amendes, des contrôles surprises, se remémore le joueur de 35 ans. Il faut de grands pros pour supporter sa méthode, il réclame tellement d'engagement… Si un joueur n'est pas prêt à s'engager à 100 %, il ne joue pas. Dans certains clubs, des joueurs se permettent parfois de manger moins bien, de s'entraîner plus tranquillement, de ne pas aller en salle. Avec lui, ça ne marche pas. Il est tellement exigeant envers lui-même et envers toutes les strates du club, jusqu'au cuisinier, qu'il peut y avoir une usure. Je pense que c'est ce qui s'est passé à Villarreal après quatre saisons. Il est proche des joueurs, mais il te dit les choses comme elles sont, il est direct. Certains peuvent se vexer et il peut y avoir des conflits.”

Pour autant, celui qui évolue désormais dans le championnat chinois garde un très bon souvenir de Marcelino : ‘C'est le meilleur entraîneur que j'ai eu’, conclut-il.