PSG : Galtier risque très gros !

Ce vendredi, Le Parisien annonçait que Christophe Galtier et son fils avaient été placés en garde à vue à Nice, dans le cadre des soupçons de racisme et de discrimination lorsqu'il entraînait les Aiglons.

Il y a quelques mois, le mail divulgué par Julien Fournier, dans lequel il accusait Christophe Galtier de racisme et de discrimination, avait conduit à l'ouverture d'une enquête lorsqu'il était en poste à l'OGC Nice. Après de longues semaines d'investigation, durant lesquelles Jean-Pierre Rivère et Didier Digard, notamment, ont été interrogés, le natif de Marseille est fixé sur la suite des évènements.

En effet, le procureur de Nice, Xavier Bonhomme, a annoncé, via un communiqué, que le Français serait jugé pour “harcèlement moral et discrimination” en fin d'année, le 15 décembre pour être précis. Ce dernier a également donné des précisions sur l'affaire qui sera portée devant la justice.

Galtier encourt 3 ans de prison ferme et 45 000€ d'amende

Au terme de leurs auditions, ils ont contesté les infractions qui étaient susceptibles de leur être reprochées. Christophe Galtier a été déféré au parquet en vue de sa convocation devant le tribunal correctionnel de Nice, le 15 décembre 2023 pour y être jugé des chefs de harcèlement moral et discrimination à raison de l'appartenance ou de la non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race ou religion déterminée. Ces délits sont punis, au maximum, de trois années d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende“, peut-on notamment lire.

Pour rappel, Christophe Galtier n'a toujours pas trouvé d'accord avec les dirigeants parisiens pour son départ du club. Le technicien français réclame 8 millions d'euros, alors que Doha ne lui en offre que 6. Une situation qui bloque également l'arrivée de son successeur annoncé, Luis Enrique. Une chose est sûre, une fois qu'il aura quitté le Paris Saint-Germain, le coach de 56 ans ne retrouvera pas un banc avant, au moins, la saison prochaine.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.