Mercato - Lens rembarré par un club de Ligue 1 pour une cible

Dans le sens des arrivées comme dans celui des départs, le mercato du RC Lens s'est agité ces derniers jours. Les Sang et Or cherchent à compenser les départs programmés de plusieurs cadres.

Qualifiés pour la phase de groupe de la Ligue des Champions pour la première fois depuis 20 ans, les nordistes ne pourront malheureusement pas s'appuyer sur le groupe qui a brillamment décroché la deuxième place de Ligue 1, terminant même à un petit point du Paris Saint-Germain le mois dernier. En effet, Franck Haise devrait perdre trois cadres de l'effectif puisque Seko Fofana, Kévin Danso et Loïs Openda figurent sur les tablettes des grosses écuries européennes.

Pour autant, les dirigeants lensois n'attendent pas pour compenser leurs probables départs dans la mesure où quatre renforts ont déjà débarqué dans l'Artois en ce début de mercato : Andy Diouf (FC Bâle), Morgan Guilavogui (Paris FC), Neil El Aynaoui (Nancy) et Stijn Spierings (Toulouse). Le dauphin du PSG ne souhaite pas s'arrêter en si bon chemin et a ciblé Habib Diarra pour renforcer son milieu de terrain.

Strasbourg a refusé 14 millions d'euros pour Diarra

Un dossier qui s'annonce compliqué pour le RC Lens, qui se heurte au refus du RC Strasbourg et de son président Marc Keller. Sur les ondes de RMC, ce dernier a confié avoir refusé deux offres des nordistes pour sa pépite : “Habib Diarra n’est pas en partance pour Lens. Nous avons reçu deux offres, ça, c’est vrai. La première à hauteur de 12 millions d’euros et la deuxième à quatorze. On a refusé, a coupé court le dirigeant. Habib, c’est un jeune joueur formé chez nous. C’est un pur produit de la formation et on est extrêmement fier de voir qu’un jeune Alsacien sort en Ligue 1. On va en discuter avec lui.

Avec une future vente de l'un des trois joueurs cités en début d'article, les Lensois pourraient revenir à la charge avec une proposition encore plus alléchante pour Strasbourg.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.