Le Paris-Saint-Germain enchaîne les entraîneurs sous l’ère QSI ! Dans cet article, on a décidé de vous dresser le top 5 des coachs à être partis avec un joli chèque du club de la capitale française. 

Unai Emery, qui a été au bout de son contrat (2018), et Carlo Ancelotti, transféré en 2013 au Real Madrid pour sept millions d’euros, font figure d’exceptions. Car le PSG a davantage l’habitude de licencier ses coachs avant même la fin de leur contrat plutôt que de les vendre ou de les voir honorer la durée de leur bail. Au total, ces limogeages ont représente un coût d'environ 53 millions d’euros d’indemnités versés aux ex-coach en un peu plus d’une décennie ! Un chiffre implacable qui témoigne d’une instabilité chronique et d’un manque de vision des dirigeants parisiens. Dans cet article, on vous dévoile le top 5 de l’indemnité la plus basse à la somme la plus haute versée par les Rouge et Bleu (sous l'ère QSI) pour se séparer d’un entraîneur.

5. Antoine Kombouaré, 4 millions d'euros

Antoine Kombouaré est la première victime de l'ère QSI. Limogé en décembre 2011 alors qu'il était en tête du classement – ce qui tout de même assez cocasse – l’entraîneur Kanak, visiblement pas assez glamour aux yeux des nouveaux dirigeants, est celui qui a perçu le moins d’indemnités de licenciement. Le natif de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) est parti avec « seulement » 4 millions d’euros. Si son palmarès en tant que joueur du Paris-Saint-Germain est flamboyant (Champion de France, 2 Coupes de France, 1 Coupe de la Ligue), il n'aura pas réussi à continuer de garnir l'armoire à trophées durant son passage en tant qu'entraîneur du club entre 2009 et 2011. Son seul fait d'arme ? Avoir atteint la finale de la Coupe de France 2011, perdue face au LOSC (0-1).

4. Thomas Tuchel, 8 millions d'euros

Thomas Tuchel est le seul entraîneur à avoir réussi à conduire l'équipe parisienne en finale de la Ligue des Champions. C'était en 2020, lors du Final 8 inédit de “la saison Covid”. Les coéquipiers de Kylian Mbappé s'étaient alors inclinés sur le score d'un but à 0 face au Bayern Munich. Cette année-là, le coach allemand avait également conduit l’équipe parisienne au titre en Ligue 1, comme ce fut déjà le cas la saison précédente. Fin 2020, après 2 ans et demi de collaboration, deux titres de Champion de France dans la besace et une finale de la Coupe aux grandes oreilles perdue, les dirigeants parisiens avaient donc choisi de se séparer de l’entraîneur allemand à qui il restait 6 mois de contrat. Outre les résultats sportifs jugés insuffisants – l'équipe était à l'époque troisième de Ligue 1 après 17 journées -, le coach allemand avait des rapports assez tendus en interne avec le directeur sportif Leonardo.

3. Christophe Galtier, 9-10 millions d'euros

La nouvelle est tombée ce mercredi ! Christophe Galtier n'est plus l'entraîneur du Paris-Saint-Germain. Il quitte le club avec une indemnité de 9 à 10 millions d'euros en poche et sans doute un fort sentiment d'inachevé. L'aventure avait pourtant bien démarré avec cette victoire lors du Trophée des Champions devant Nantes (4-0), au mois d'août dernier. Jusqu'au Mondial, tout se passait plutôt bien pour l'ancien coach de l'OGC Nice, qui enchaînait les bons résultats et restait invaincu. Et puis tout s'est gâté en 2023 : dès le 1er janvier, les Parisiens perdent pour la première fois de la saison contre Lens (3-1). Un peu plus d'un mois plus tard, le 8 février, ils sont éliminés dès les huitièmes de finale de la Coupe de France par le rival Olympien (2-1). Et en guise de bouquet final, ils sortent début mars au même stade de la compétition en LdC, en étant doublement vaincus par le Bayern Munich (0-1, 2-0). L'objectif prioritaire du club parisien n'est pas atteint. Galtier, également pris dans une tempête médiatique au mois d'avril pour une affaire de racisme datant de son mandat à l'OGC Nice, est considéré à ce jour par les supporters parisiens et les observateurs comme le pire entraîneur de l'ère QSI. Seule consolation ? Le titre en Ligue 1, remporté de justesse devant Lens (85 points vs 84).

2. Mauricio Pochettino, 10 millions d'euros

A un an de la fin de son contrat avec le Paris Saint-Germain, Mauricio Pochettino avait donc été licencié par le club dans lequel il avait également évolué en tant que joueur entre 2001 et 2003. Malgré un beau chèque de départ (10 millions) pour se consoler, le successeur de Thomas Tuchel espérait sans doute un retour plus probant dans le club Rouge et Bleu, qu'il n'aura donc entraîné qu'un peu plus d'un an (2021-2022). D'emblée vainqueur du Trophée des champions, il échouera lors de ses six premiers mois dans la quête du titre face à Lille, avant de se rattraper en 2022 en permettant aux Parisiens de remporter leur dixième titre national. Mais là où le bas blesse, c'est une nouvelle fois en Ligue des champions. La troupe à Lionel Messi s'incline dès les huitièmes de finale contre le Real Madrid (1-0, 1-3). Cette fin d'aventure précoce en LDC sonnera le glas du parcours de l'ancien international argentin (20 capes, 2 buts) au sein de la maison parisienne. Il prendra la porte début juillet 2022.

1- Laurent Blanc, 22 millions d'euros

Laurent Blanc est le grand gagnant de ce classement un peu particulier ! Viré en juin 2016, alors qu’il avait été prolongé jusqu’en 2018 quelques mois plus tôt, le champion du monde 1998 avait perçu la somme impressionnante de 22 millions d’euros. Cette dernière correspondait à une partie des primes ainsi qu’aux deux dernières années de contrat, plus une demi-saison, tels que le prévoit la charte du football. Durant son passage, l’ancien Bleu a notamment décroché 3 titres de Champion de France et deux quadruplés Ligue 1-Coupe de France-Coupe de la Ligue-Trophée des champions, mais n’avait jamais réussi à passer le cap des quarts de finale en Ligue des champions durant ses 3 saisons à la tête du club. Ce sont d’ailleurs ses échecs répétés en Coupe d’Europe qui avaient incité les dirigeants parisiens à limoger l’ancien libéro. Au vu des résultats de ses successeurs sur la scène continentale, il est permis de douter de la pertinence de cette décision…