Arsenal : la folle prédiction de Wenger

Après avoir bouclé une très belle saison 2022-2023, les Gunners se montrent actifs pour renforcer l'effectif lors du mercato estival. Les Londoniens n'ont, par exemple, pas hésité à débourser 120 millions d'euros pour s'offrir Declan Rice.

En recrutant le milieu de terrain anglais, l'un des joueurs les plus courtisés d'Angleterre, Arsenal a frappé un grand coup sur le marché des transferts en Angleterre. Pour rappel, les Gunners étaient à la lutte avec Manchester City, Chelsea et Manchester United pour arracher la signature de Declan Rice et ont empoché la mise pour 115 millions d'euros + 5 de bonus.

Une période qui tranche avec celle qu'a connue Arsène Wenger, durant laquelle les pensionnaires de l'Emirates Stadium (ou plutôt Highbury à l'époque) n'étaient pas très portés sur les investissements, comme l'a d'ailleurs rappelé le Français chez nos confrères d'Eurosport : “Si j'avais eu de l'argent, j'aurais peut-être mis autant sur Declan Rice. Je devais faire avec une politique du ‘zéro investissement', donc je devais faire autrement. Arsenal est désormais dans une bonne situation financière“, a-t-il confié.

Wenger voit Arsenal remporter la Premier League

L'Alsacien estime même que son club de cœur est tout à fait capable de remporter le championnat avec un tel effectif dont les joueurs se rapprochent de leurs “prime” : “Je crois que nous allons gagner le championnat, c'est aussi simple que cela, se risque-t-il. Dans l'ensemble, personnellement, je pense qu'ils ont fait de bons investissements, car ce sont des joueurs qui sont maintenant matures, 23-24 ans, et encore jeunes, donc ils peuvent rester ensemble pendant quelques années. Ils seront sous davantage de pression après la saison passée, mais ils ont beaucoup appris et ils peuvent montrer qu'ils sont capables de gérer cette pression maintenant.

Une chose est sûre, les hommes de Mikel Arteta seront beaucoup plus attendus la saison prochaine et devront également composer avec la Ligue des Champions.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.